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Le gouvernement envisage de céder les entreprises publiques qui n’arrivent pas à évoluer

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Le Premier ministre Abdelaziz Djerad a indiqué, dimanche à Alger, que le gouvernement mène actuellement des réformes pour renforcer les capacités des entreprises du secteur public, en examinant au cas par cas leurs situations, n’écartant pas néanmoins la possibilité de céder celles qui ne parviennent pas à évoluer.

S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, M. Djerad a assuré que les entreprises issues du secteur public seront renforcées et que le gouvernement est en train de mener des réformes en examinant au cas par cas leurs situations en vue de les soutenir.

Répondant à une question sur la gestion des sociétés de l’Etat, le Premier ministre, dont les propos ont été recueillis par l’agence officielle, a expliqué : « Il existe des entreprises publiques qui méritent d’être renforcées. D’autres qui n’arrivent pas à évoluer et à faire des réformes, nous sommes en train de voir comment les reprendre, au bien les céder. »

« Il existe des entreprises privées qui ont à leur tête des patriotes et des gens honnêtes »

Considérant l’entreprise comme « la colonne vertébrale de l’économie nationale » et affirmant ne pas faire de « distinction » entre l’entreprise publiques et privées, M. Djerad a déploré, à l’occasion, le fait que des personnes qu’il a qualifiées de « brebis galeuses » avaient profité de « la manne pétrolière et de leurs relations avec des pouvoirs politiques antérieurs pour s’enrichir sur le dos du peuple algérien ».

« Il existe des entreprises privées qui ont à leur tête des patriotes et des gens honnêtes. (..) Nous soutenons des entreprises patriotes et citoyennes qui permettent réellement de créer la richesse dans le pays », a fait observer encore le Premier ministre.

Interrogé par ailleurs sur les mesures qui seront envisagées pour réguler les importations, M. Djerad a souligné que les importations massives seront désormais interdites.

A ce propos, il a soutenu que le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali Braham est appelé à élaborer une politique pour reconstruire l’industrie nationale qui a été « malheureusement complètement dilapidée. »

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