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Affaires de montage automobile et financement de la campagne électorale : Audition d’anciens cadres du ministère de l’Industrie

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Le président de la première chambre pénale près la Cour d’Alger a poursuivi, mardi après-midi, les audiences dans le cadre du procès en appel des accusés impliqués dans les deux affaires relatives au montage automobile et au financement occulte de la campagne électorale pour la Présidentielle d’avril 2019, dont d’anciens cadres du ministère de l’industrie, rapporte l’agence officielle.

L’ancien cadre du ministère de l’Industrie et membre de la commission d’investissement, Aghadir Ammar a nié son implication dans l’octroi d’indus avantages, rappelant que l’ancien ministre Mahdjoub Bedda l’avait mis à la retraite.
De son côté, l’ancien cadre au même ministère, Meghraoui Hassiba, accusée de conclusion de contrats en violation de la législation et d’octroi d’indus avantages, a déclaré être « victime » dans cette affaire, ajoutant qu’elle ne disposait pas de prérogatives nécessaires pour octroyer des avantages.

Elle a fait savoir que l’ancien ministre, Youcef Yousfi l’avait chargé « d’informer 40 opérateurs que leurs dossiers avait été acceptés par le Conseil national de l’investissement (CNI) ».

Le juge a convoqué, de nouveau, l’ancien cadre au ministère de l’Industrie, Tira Amine pour l’auditionner concernant les charges retenues contre lui. L’accusé a dit qu’il était membre de la commission d’évaluation technique « qui n’a aucune relation avec le montage automobile » et que sa « mission consistait seulement à donner l’avis et à soulever son rapport au ministre' », ajoutant qu’il avait démissionné en mars 2017 en raison d’anomalies, mais aussi pour avoir été chargé de recevoir les opérateurs directement alors que cela relevait des prérogatives d’autres responsables.

« La commission a étudié avant ma démission, 26 dossiers de montage automobiles et a émis un avis favorable pour 19 dossiers », a-t-il ajouté.

Répondant aux questions de la défense des autres accusés, il a reconnu avoir connu le fils de l’ancien ministre, Abdesselam Bouchouareb, qui était alors enseignant dans la même école de formation qu’il fréquentait.

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