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Ouyahia : « Les erreurs des procédures, nous devons tous les assumer en tant que gouvernement »

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L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a été présenté aujourd’hui à la barre, pour répondre aux questions du juge à la Cours d’Alger, dans son procès en appel dans l’affaire du montage automobile.

Interrogé par le juge, à propos de charges retenues contre lui dans cette affaire, en lui faisant rappeler sa condamnation antérieure, qui est de 15 ans, Ouahayia a rappelé qu’il a été nommé 4 fois Premier ministre, qui est chargé de coordonner le travail du gouvernement, de mettre en œuvre le programme du président et de garantir les intérêts de tout le pays.

Il a dit que l’Algérie a commencé à importer, et lorsque la crise financière a commencé de 2014 à 2016, elle a commencé à fabriquer des voitures toutefois, il a signalé que le gouvernement qu’il lui a succédé à fait de même, en déterminant la valeur de 2 milliards et de 5 concessionnaires seulement.

Ouyahia a ajouté: « Par exemple, l’opérateur Larbaouui, a eu l’exclusivité avec la marque KIA en 2016, et en 2017, une partie civile a dit que je l’avais empêché et un autre s’est plaint de Hyundai en 2016, après cela Amine auto a dit que je n’avais pas étudié son dossier. »

S’agissant du Conseil national d’investissement, Ouyahia a indiqué qu’il a été créé par l’État et il contient 11 ministres et des représentants du président.

A ce propos, il a expliqué que « le dossier de Amine Auto avait reçu une lettre du ministre et non pas une accréditation. Il n’a pas déposé son dossier, et ce n’est pas de ma faut s’il ne l’a pas fait »  a-t-il expliqué au juge.

Nous n’avons pas entravé la concurrence, mais nous avons évité à ce que le secteur automobile, ne devienne pas comme celui des vêtements, en se multipliant sans intérêt… Nous l’avons traité selon son efficacité économique.

Poursuivant sa défense, Ouyahia a expliqué que les privilèges n’ont pas été accordés par le Premier ministre, mais plutôt par la loi algérienne, qui est une politique visant à encourager l’investissement, par exemple, la Corée offre des avantages majeurs en matière immobilière et fiscale, c’est le cas de la France aussi.

Nous n’avons pas développé de politique pour les personnes, mais la réduction des importations est survenue après les encouragements d’investissement… « Permettez-moi d’être impoli, mais les attaques d’installations des usines automobile dans le pays a fait peur pour ceux qui avaient l’habitude de vendre l’équivalent de 6 milliards de dollars de voitures importées, nous sommes devenus un marché pour les autres. » A-t-il ajouté.

« Vous venez nous poursuivre sur la question des avantages. Celui qui accorde les privilèges a lui-même sont les services de la fiscalité et des Douane, c’est-à-dire des services financiers, et aujourd’hui ils se sont constitué en partie civile du ministère des Finances contre nous… Comment est-ce possible? »

Ouyahia au juge: « J’ai servi dans l’Etat durant 40 ans… et au final vous m’accusez de gaspiller de l’argent. Nous avons mis en œuvre une politique et un programme officiels approuvés par le Parlement et travaillé dans des institutions publiques. » « Quel est l’argent public que j’ai gaspillé. Je viens d’appliquer les lois de la République et je n’ai passé aucune transaction. »

« Vous m’accusez d’abuser du travail. Ma responsabilité était d’assurer l’activité du pays, de développer les investissements et de conserver les emplois … où est l’abus de fonction ? »

Le juge à Ouyahia : « Bouchouareb a mis un décret exécutif en 2017 pour le lancement des usines, avant le cahier de charge, mais pourquoi ne l’avez-vous pas annulé ? Vous l’avez transgressez avec des correspondances. »

Ouyahia : « Nous n’avons pas atteint le décret exécutif de 2000 qui ne contient pas que des voitures, mais aussi des téléphones et d’autres choses. Quant au décret de 2017 et à un cahier des charges, il s’agissait d’un effort proposé pour appliquer la politique de montage. »

Le juge : « votre décret, a violé le terme et a dépassé l’accréditation et la condition étrangères.. l’exemption.. »

Ouyahia : « ils avaient tous l’accréditation au début de 2016, le décret leur a donné un délai d’un an .. et la modification nécessite au moins 6 mois. » « Le gouvernement actuel, qui a levé le gel des équipements portuaires, l’a fait par un télégramme ou par téléphone pour sauver des emplois. »

Le juge: « Yousfi est venu à votre bureau et a refusé cette option et vous a dit d’élargir la liste des concessionnaires »

Ouyahia: « il m’avait dit qu’il y’avait d’autres concessionnaires, après le dépôt des recours. »

Le juge: « recours devant qui? »

Ouyahia: Nous avons eu 40 recours. 6 pour les voitures, des voitures lourdes et des tracteurs, et bien d’autres.

Ouyahia: S’il y a un défaut dans les procédures, nous le supportons tous en tant que gouvernement. Nous connaissons l’administration algérienne, comment elle peut servir. Par exemple, les logements incomplets à chaque fois nous avons rééchelonné les délais, et moi j’ai fait de même.

Juge: Il fallait effectué à travers des réunion et pas par correspondance.

Ouyahia: Ce n’est pas une question de CNI

Ouyahia: Le ministère de la promotion des investissements a été annulé. Comment le ministère de l’industrie étudie tous les investissements industriels dans plusieurs secteurs?. J’ai décidé de transférer le secrétariat par une décision officielle collective.

Ouyahia: … le partenaire étranger n’est pas requis par la loi .. Je n’ai pas transgressé la loi.

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