Accueilla deuxZoubida Assoul qualifie la révision de la constitution d’« effet d’annonce »

Zoubida Assoul qualifie la révision de la constitution d’« effet d’annonce »

- Advertisement -

A une semaine de l’anniversaire du mouvement populaire, « l’heure est au bilan », estime Zoubida Assoul, présidente du parti l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP), dans une déclaration publiée hier sur la page Facebook du parti.

Faisant un état des lieux des promesses électorales deux mois après l’élection du nouveau président Abdelmadjid Tebboune, Zoubida Assoul relève que « rien n’a été fait pour récupérer l’argent dilapidé et transféré à l’étranger, aucune projection sur l’avenir de l’Algérie, la répression contre les manifestants continue et beaucoup de détenus politique sont encore incarcérés ».

Évoquant le projet du Président Tebboune d’amender la constitution, le présidente de l’USP estime que c’est  « un effet d’annonce », expliquant que « cette tâche a été confiée à un groupe d’experts, alors que la constitution doit être l’émanation de la souveraineté populaire ».

Pour Mme. Assoul, le problème en Algérie n’est pas un problème de constitution, puisque l’actuelle constitution « garantit un certains nombres de liberté et de droits aux citoyens algériens, sauf que le pouvoir en place ne respecte pas ces droits et n’applique pas la constitution, ni les lois de la République ».

Dans un discours prononcé à l’ouverture de la rencontre gouvernement-walis, au Palais des nations, le Président Tebboune a posé l’unité et l’identité nationale comme ligne rouge à ne pas dépasser, soulignant que la révision de la Constitution constitue le premier jalon pour l’édification d’une Algérie nouvelle aspirant au progrès et à la modernité.

Zoubida Assoul a par ailleurs dénoncé des couacs, depuis l’élection de Tebboune, citant la nomination de certains dirigeants à des postes importants et leur annulation le jour-même, en précisant que huit semaines après l’élection de Tebboune, il semble que « rien n’est fait dans le sens du changement que le peuple revendique depuis un an».

Mme. Assoul appelle les Algériens à continuer la lutte pacifique : « Notre devoir de citoyen est de continuer la lutte pacifique jusqu’à ce que les revendications populaires soient entendues et mises en œuvre sur le terrain.» a-t-elle indiqué.

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine