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Ait Ali : Le prix du véhicule d’occasion sera proche de celui du neuf

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« Le prix des véhicules de moins de trois ans d’âge que le gouvernement a autorisé à l’importation sera proche du prix des véhicules neufs », a déclaré mardi 18 février 2020, le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham, lors du forum d’El Moudjahid.

Le ministre a déclaré que le gouvernement était obligé d’autoriser l’importation des véhicules d’occasion, afin de libéraliser le marché, mais les citoyens ne devraient pas s’attendre à des prix très bas.

M. Ait Ali a expliqué que l’Algérie importera ces véhicules de France, d’Espagne et d’Allemagne, où leurs prix ne sont pas très bas par rapport aux véhicules neufs, car le kilométrage ne dépasse pas 25000 km/an. A cela s’ajoute les droits de douane et le taux de change de la devise que le futur acheteur devra échanger sur le marché parallèle et non auprès des banques.

Le ministre a indiqué que le nouveau cahier des charges régissant l’activité du montage automobile définira clairement et précisément les modalités d’exercice de cette activité selon les normes internationales pour lancer une véritable industrie automobile en Algérie.

Ferhat Ait Ali a souligné, à ce propos, que les constructeurs automobiles ne seront pas soumis, selon le nouveau cahier des charges, à la règle 51/49 pour concrétiser leurs investissements en Algérie.

Par ailleurs, le ministre a annoncé l’organisation des assises nationales de l’industrie fin mars pour une nouvelle feuille de route. Ces assises, qui s’étaleront sur trois jours, définiront la participation de tous les acteurs du secteur industriel, des cadres de l’État, des organisations patronales, des opérateurs économiques et des experts nationaux et étrangers.

Il a expliqué que rattacher la SNVI aux industries militaires était la solution la plus efficace pour sauver l’entreprise, confrontée à des problèmes et à des charges depuis la fin des années 1990.

Le ministre de l’Industrie a indiqué que «si l’armée veut récupérer le Complexe sidérurgique d’El Hadjar, je ne vais pas dire non (..). On ne va pas adopter le modèle égyptien, mais ce qui manque le plus en Algérie, dans le secteur privé et publique c’est la discipline».

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