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Le ministère de la Santé réagit à la polémique sur les traitements anticancer

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Le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, a réagi dimanche, à la polémique suscitée par les propos qu’auraient tenus le ministre Abderrahmane Benbouzid sur l’incapacité de l’Algérie à acheter les médicaments innovants contre le cancer. Des propos du ministre qui ont été « mal interprétés par la presse nationale et qui ont suscité de vives inquiétudes au sein de la corporation et des patients », affirme le journal El Watan.

Dans un communiqué rendu public, le ministère de la santé a indiqué que concernant les médicaments innovants, « leur acquisition, prescription et utilisation dépend de l’avis des experts qui savent pertinemment faire l’équilibre entre l’efficacité du médicament et le facteur économique. » Précisant que « la facture des médicaments anticancéreux a été estimée à 60,5 milliards de dinars en 2018, soit 64% des ventes de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), un taux équivalant au double de celui enregistré en 2015 », rapporte l’agence officielle.

Le ministère a affirmé que « l’Etat veillera à renforcer ses efforts dans la lutte contre le cancer et à améliorer la prise en charge des malades à travers le territoire national, notamment en termes de prévention, de soins et de formation, en facilitant l’accès aux médicaments ».

« En plus des structures sanitaires spécialisées dans la lutte contre le cancer réalisées à Batna, Sidi Bel Abbes, Sétif, Annaba, Tlemcen, Tizi Ouzou, Béchar, Ouargla et El Oued, les efforts se poursuivent pour la réception des centres anticancer (CAC) à Laghouat, Adrar, Tiaret, Bejaïa et Médea. » A ajouté la même source.

Le ministère procèdera dans « les plus brefs délais » à « la concrétisation de la décision du Président de la République relative à la réalisation d’un CAC dans la wilaya de Djelfa répondant aux normes en vigueur. » A conclu le communiqué.

Pour rappel, lors de la Conférence internationale d’oncologie neurologique qui s’est tenue samedi 8 février à Alger, le ministre de la Santé a souligné : « Outre la multiplication des centres anticancer, il y a une disponibilité satisfaisante des médicaments d’oncologie. Il faut reconnaître que la situation économique du pays ne permet pas l’introduction de toutes les molécules innovantes et l’immunothérapie, dont les prix sont hors de portée même pour les pays développés et dont l’efficacité pour certaines localisations cancéreuses n’est pas dûment établie. » a-t-il déclaré cité par El Watan.

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