Face à la quatrième révolution mondiale, l’Algérie est obligé de maîtriser les nouvelles technologies qui sont un facteur déterminant de la sécurité collective et du développement selon le professeur Abderrahmane Mebtoul.
Selon lui, à cause des nouvelles technologies et à leur prolifération non maîtrisée, les conflictualités sont susceptibles d’utiliser toute la panoplie des capacités actuelles : armement sophistiqué, maîtrise de l’information, diversité des types d’agression… et générant ainsi des menaces qui mettent en évidence l’insuffisance des systèmes de sûreté ou de substitution dans les sociétés modernes.
« L’Algérie est une pièce maîtresse de la stabilité de la région méditerranéenne et africaine, à travers les importantes actions de l’ANP et les différents services de sécurité. Sur le plan économique la sécurité est assurée par Sonatrach qui procure directement et indirectement 98% des recettes en dévisses du pays », indique Abderrahmane Mebtoul.
Pour le professeur, la maîtrise des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ont des implications au niveau de la gouvernance sécuritaire, politique, la gestion des entreprises et des administrations ainsi qu’un impact sur notre nouveau mode de vie.
Abderrahmane Mebtoul insiste aussi sur l’importance de la maîtrise de l’intelligence économique dont sa gestion stratégique est devenue pour une Nation , l’un des moteurs essentiels pour les performances globales et la sécurité.
« L’entropie a atteint ces dernières années un niveau inacceptable. Ce manque de cohérence favorisé par un système de prix où l’on additionne les prix administrés et les prix du marché ne permet pas de décerner la sincérité des comptes. Cela peut aussi donner lieu à de la mauvaise gestion, voire de la corruption. La majorité des journaux papiers risquent de disparaître horizon 2020/2025, s’ils ne s’adaptent pas à la nouvelle révolution, remplacé par les sites qui donnent des informations en temps réel », conclut M.Mebtoul.