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Alexandre Djouhri : Hollande et Valls faisaient la pluie et le beau temps en Algérie

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L’homme d’affaires franco-algérien, Alexandre Djouhri, a affirmé, dans un entretien accordé au quotidien Le Soir d’Algérie, que l’ancien président français François Hollande et son premier ministre Manuel Valls « faisaient la pluie et le beau temps en Algérie ».

Dans le même entretien publié dimanche 2 février 2020, M. Djouhri a indiqué que : «  Le système de Bouteflika n’était pas tissé en réseau mais plutôt bâti en forteresse en raison de son lien énorme avec le gouvernement de Hollande et de Valls ».

Il a affirmé que : « Ces deux-là Hollande et Valls — et leur porte flingues — voulaient m’éjecter, du monde des affaires, en France, celui du CAC 40, où je compte de nombreux amis qui m’écoutent souvent. Leur but étant de placer leurs pions et de déployer leurs intrigues ».

Interrogé sur ses activités en Algérie, M. Djouhri a indiqué qu’il n’a jamais eu d’activité industrielle ou économique en Algérie. « J’ai fait toutefois une seule exception à titre amical, j’ai accompagné Ali Haddad à Djibouti en vue de construire un pipe, de Djibouti à Addis-Abeba, Ali Haddad n’était pas en mesure de réaliser ce projet car son usine de pipes n’était pas en capacité de production », a-t-il expliqué.

« Il s’agissait d’aider une connaissance algérienne à intervenir sur un marché prometteur africain, mais je n’ai jamais fait d’affaires en Algérie », a fait savoir l’homme d’affaires mis en examen en France dans le cadre de l’enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

François Hollande a occupé le poste de président de la République française de 2007 à 2012, alors que Manuel Valls était son Premier ministre de 2014 à 2016.

« l’élection de Abdelmadjid Tebboune est une très bonne nouvelle »

Questionné sur l’élection du nouveau président algérien, M. Djouhri a indiqué que « l’élection de Abdelmadjid Tebboune est une très bonne nouvelle », ajoutant que « C’est un homme d’expérience qu’il faut laisser travailler. Et même soutenir. C’est un homme de paix, expérimenté. S’il parvient à réaliser 75 pour cent de son programme, ce sera magnifique. Mission accomplie. Je le soutiens et le soutiendrai ».

Pour rappel,  Alexandre Djouhri a été mis en examen dans la journée, notamment pour « corruption active », « faux et usage de faux » et « complicité et recel de détournement de fonds publics par une personne chargée d’une mission de service public ».

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