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Pompeo prévient la Silicon Valley des risques de faire affaire avec la Chine

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Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a mis en garde lundi les entreprises de la Silicon Valley, berceau des géants de la technologie, contre les risques qu’ils encourent à faire affaire avec la Chine, avant la signature d’un accord commercial entre Washington et Pékin.

« Je ne suis pas ici pour vous demander de quitter la Chine. En fait, c’est tout l’inverse : nous voulons que les sociétés américaines s’enrichissent en faisant des affaires là-bas, qu’elles créent des emplois ici en Amérique », a-t-il lancé à San Francisco, en Californie, devant le Silicon Valley Leadership Group qui regroupe plus de 350 entreprises. « En même temps, nous devons nous assurer que nos sociétés ne concluent pas des contrats qui renforcent l’armée de notre rival ou favorisent sa répression dans certaines parties de ce pays », a-t-il ajouté. « Nous devons nous assurer que la technologie américaine n’alimente pas un Etat de surveillance vraiment orwellien », a-t-il ajouté, estimant que « les principes américains » ne devaient pas être « sacrifiés sur l’autel de la prospérité ».

Il a exhorté les entreprises américaines à se poser « seulement quelques questions » : « à qui ai-je à faire ? Quel est le vrai rapport entre les risques encourus et les avantages attendus de ces affaires en Chine ? »

L’administration de Donald Trump accuse Pékin de pratiques commerciales malhonnêtes, de vol de propriété intellectuelle, et de vouloir utiliser la technologie pour étendre son emprise sur certaines régions du monde ou pour renforcer la répression en Chine notamment contre les musulmans ouïghours.

Ces accusations sont au coeur du bras de fer commercial engagé avec la Chine, et dont le premier acte se conclut mercredi par la signature de la première phase d’un accord bilatéral. « Le président Trump a pris des mesures pour faire face aux pratiques économiques prédatrices de la Chine, il demande respect et réciprocité », a assuré Mike Pompeo, ajoutant que le gouvernement faisait « sa part ».

Afp

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