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Belgacem Haba : « Je suis à 100% pour l’usage de l’anglais dans la recherche en Algérie »

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Le chercheur et inventeur algérien installé à la célèbre Silicon Valley aux Etats-Unis, Belgacem Haba a estimé que la langue de la recherche et de la technologie c’est l’anglais.

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux depuis la Silicon Valley, Belgacem Haba a été invité à donner son avis sur l’importance que revêtirait de l’utilisation de la langue anglaise dans la recherche en Algérie.

Pour le chercheur la langue est un outil de travail. « Il faut que les gens apprennent une langue de plus », a-t-il dit, affirmant que pour celui qui veut se lancer dans la technologie, l’anglais lui sera bénéfique que le français.

« Je maîtrise l’anglais et le français, et de toute ma vie, je n’ai jamais utilisé le français », a-t-il dit, rappelant qu’il a donné une conférence en France où on lui a demandé de la communiquer en anglais.

Toutefois, Belgacem Haba estime qu’il est important de maîtriser plusieurs langues, mais, a-t-il ajouté, pour faire de la recherche « c’est l’anglais ». Il a affirmé qu’il est « à 100% avec l’usage de l’anglais pour la recherche en Algérie ».

Pour rappel, la question du remplacement du français par l’anglais puis du renforcement de l’usage de la langue anglaise en Algérie a été portée par l’ex-ministre de l’enseignement supérieur Tayeb Bouzid. Depuis l’été dernier, l’ex-ministre a soulevée à maintes reprises cette question et fait plusieurs déclarations à ce sujet.

Tayeb Bouzid a déclaré début juillet 2019 que « Le français ne vous mène nulle part ! ». « nous avons deux langues nationales, pourquoi s’exprimer avec une langue étrangère ? L’anglais ne sera utilisé que pour la recherche scientifique et ne va pas remplacer définitivement le français. Cela se fera progressivement », avait-il expliqué lors d’une visite à l’université de Constantine.

Le 23 du même mois, l’ancien ministre a affirmé cette décision permettra à l’étudiant algérien de se positionner sur le marché international et lui ouvrir beaucoup d’opportunités jusque-là inaccessibles.

Intervenant sur les ondes de la radio nationale, M Bouzid a indiqué que « tous nos professeurs qui ont publié dans des revues internationales le font dans la langue anglaise», ainsi que « dans les séminaires aussi ils utilisent de l’anglais », donc selon lui, « ils ont la capacité de donner des cours avec cette langue facilement».

Pour le ministre, « le classement des universités prend en considération l’utilisation de l’anglais », le ministre a expliqué dans ce sens que « nos programmes sont affichés sur les sites internet en arabe et en français, or que personne n’utilise le français ».

A ce propos, il a ajouté que « le choix de la langue anglaise nous permettra d’attirer les étudiants étrangers qui peut être utile pour la prise de contact avec nos étudiants ». « Les diplômes aussi, pour qu’ils auront une visibilité chez les multinationales ce qui donnera plus d’opportunités à nos étudiants d’être actif » a-t-il ajouté.

En août 2019, Tayeb Bouzid avait assuré qu’il s’agit uniquement de renforcer cette langue dans les établissements du supérieur. « Il ne s’agit pas de remplacer le français par l’anglais », a-t-il dit en marge de la conférence nationale des universités à Alger dont les propos ont été recueillis par le Soir d’Algérie.

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