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Me Bouchachi : « Les revendications du peuple algérien n’ont pas été réalisées jusqu’à présent »

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L’avocat et militant des droits humains, Me Mostefa Bouchachi a estimé ce vendredi que « les revendications du peuple algérien du 22 février, n’ont pas été réalisées jusqu’à présent ».

Participant la marche du 46e vebdredi contre le système à Alger, l’avocat a indiqué au micro de la chaîne Berbère Télévision que « les Algériens en général ne sont pas sortis contre une personne ou une institution. Ils veulent instaurer une nouvelle démocratie et une nouvelle République en Algérie. C’est pour ça qu’on considère que les revendications du peuple algérien du 22 février n’ont pas été réalisées jusqu’à present », a déclaré Me Bouchachi.

Il a estimé que ce 46e vendredi consécutif contre le système prouve que les Algériens sont déterminés. Selon lui, des centaines et des centaines de milliers de manifestants ont marché aujourd’hui pacifiquement et unis pour « une vraie démocratie, un État de droits, des libertés et droits de l’Homme ».

« Les détenus d’opinions incarcérés pour des raisons politiques et libérés de la même façon » 

Au sujet de la libération jeudi de plusieurs détenus d’opinions, Me Bouchachi a exprimé sa joie de voir ces manifestants rejoindre leurs familles et affiché son optimiste quant à la libération des autres détenus encore en prison.

« On est heureux et content que beaucoup de détenus d’opinions ont été libérés », a-t-il dit ajoutant que « Je pense qu’ils ont été incarcérés pour des raisons politiques et ont été libérés de la même façon, et bien sûr, nous sommes heureux qu’ils soient parmi nous et parmi leurs familles. Ce n’est pas tout le monde qui a été libéré. Il reste les symboles du Hirak, Karim Tabbou, Samir Benlarbi, Fodil Boumala et Abdelouahab Fersaoui, et j’espère que nous aurons de bonnes nouvelles qu’ils seront libérés très prochainement ».

Me Bouchachi s’est dit optimiste quant à la poursuite de cette mesure d’apaisement de la libération des détenus d’opinion. « Je suis optimiste. Quand tu prends une mesure d’apaisement, tu ne peux pas laisser Karim Tabbou, Samir Benlarbi, Fodil Boumala et Abdelouahab Fersaoui en prison. Tu dois libérer, tu dois continuer avec cette procédure d’apaisement pour aller vers une autre etape », a-t-il estimé.

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