Le Front des forces socialistes (FFS) a démenti encore une fois, mardi, les informations rapportées par des médias comme quoi il a décidé de prendre part au dialogue prôné par le nouveau président de la République Abdelmadjid Tebboune.
Après avoir démenti une information rapportée par la chaîne Dzaïr TV, le FFS dément une autre information relayée par le journal El Bilad. « Encore une fois le FFS subit une cabale médiatique de désinformation et de désorientation de l’opinion publique, en effet après Dzair TV c’est au tour d’El Bilad organe de propagande par excellence du pouvoir et du chef d’Etat illégitime résultat d’un coup de force électoral rejeté par la majorité des Algériennes et des Algériens, de verser dans le mensonge dans une tentative vaine de frapper la crédibilité du FFS, un parti qui a choisi le camp des Algériennes et des Algériens dans leur quête pour la consécration de leur autodétermination et le changement radical et pacifique du système en place », a écrit le parti dans un communiqué posté sur sa page Facebook.
« Devant ses allégations mensongères contraire à l’éthique journalistique le FFS réitère sa position déjà exprimée dans la déclaration de sa direction nationale du 14 décembre dernier : ‘D’avance nous mettons en garde le pouvoir contre la tentation d’organiser un pseudo-dialogue sous son égide dans une conférence non souveraine visant à valider une feuille de route préétablie avec un ordre du jour déjà fixé et des participants de son choix' », précise le FFS.
Par cette mise au point, le parti dénonce avec « force les basses tentatives de certains cercles de détourner le FFS de l’essentiel qui consiste à accompagner le peuple Algérien dans sa révolution jusqu’à l’aboutissement de ses revendications et asseoir un État de droit démocratique avec l’avènement d’une deuxième république ».
Le FFS appelle « ses militants(es) , sympathisants(es), et l’ensemble des citoyens (nes) à redoubler de vigilance devant ses viles tentatives d’étouffement de toute voix discordante et opposante à la restauration autoritaire du système ».
Pour le FFS « le pouvoir assumera seul l’entière responsabilité du refus d’écouter les Algériennes et les Algériens ».
