Les travailleurs du groupe médias temps nouveaux, ont dénoncé ce mardi le silence de l’administration concernant le litige qu’ils ont avec la direction du groupe, et lancent un appel pour une intervention «urgente» des autorités officielles.
Plusieurs travailleurs du groupe, qui sont «arbitrairement suspendus» par la direction, ont signé une déclaration dans laquelle ils dénoncent « le silence radio » imposé par leur hiérarchie envers leur cause. Ils signalent que « L’unique fois où le DG s’est donné la peine de se rapprocher de l’équipe rédactionnelle, c’était à la veille des élections présidentielles du 12 décembre, dans l’objectif de faire sortir le journal en catastrophe ». Une doléance pour laquelle les travailleurs se sont fermement opposés.
Les employés du groupe, tient à cet effet l’opinion publique comme témoins sur le fait que « l’administrateur désigné par les autorités publiques, déjà avisé de la situation chaotique que vit le GMTN n’a jamais jugé utile d’intervenir».
Devant cette situation catastrophiques, les travailleurs du groupe Médis temps, se remettent, « encore une fois, aux autorités officielles pour une intervention urgente, d’autant que les employés cumulent un retard de salaire de quatre (04) mois ».
Déterminés pour atteindre leur objectifs, les travailleurs du groupe Médias temps, lancent un appel pour des consœurs et confrères de différents médias, ainsi que les acteurs de la société civile pour prendre part à un sit-in de solidarité, qui se tiendra le dimanche 22 décembre 2019, à partir de 11H00, devant le siège du GMTN, sis à Saïd Hamdine.
Pour rappel, un bras de fer est lancé entre les travailleurs du groupe, notamment ceux du quotient du Temps d’Algérie, avec la direction suite à la suspension d’un groupe de quatre journalistes pour des prises de positions sur le contenu de leur journal.
