Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a prêté à la société le rôle de « partenaire » dans sa régularisation de l’élection présidentielle.
Selon l’ex-ministre de la Justice, la société civile a réussi à « affirmer son rôle politiquement » et à devenir « un maillon essentiel dans l’évaluation des politiques publiques ». L’élite constitue désormais « un rempart pour l’État algérien ».
S’agissant de l’élection même, Charfi a prétendu « la création de l’ANIE traduisait la place de la société dans la vie politique ». Pour le président de l’Association des oulémas musulmans algériens, Abderrezak Guessoum, a enfoncé le clou en soutenant que « la culture de l’élection est présente au sein de la société », et que la société civile se devait de sensibiliser les citoyens quant à la nécessité de l’opération électorale.
Pour le chargé de l’information de l’ANIE, Ali Drâa, les médias sont également soumis à l’exigence de participer à cette « mobilisation des électeurs » et d’ancrer cette culture de l’élection.