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Les propos de Dahmoune largement commentés par les médias étrangers

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Les propos du ministre de l’Intérieur, Salaheddine Dahmoune, qui a qualifié hier les opposants aux élections du 12 décembre de « pervers », d’« homosexuels », n’ont pas laissé indifférents les médias français qui redécouvrent un regain d’intérêt à ce qui se passe en Algérie, et ce à la faveur du vote au Parlement européen de la résolution sur la situation politique en Algérie.

Après avoir rappelé les propos du ministre algérien de l’Intérieur, le quotidien français Le Monde estime que Salaheddine Dahmoune qui intervenait hier devant le Sénat pour évoquer le découpage administratif, est allé beaucoup plus loin que le chef d’Etat-major, Ahmed Gaid Salah.

En effet, le Vice-ministre de la défense nationale a nouveau dénoncé, hier, des « machinations qui se trament dans les laboratoires de la conspiration à l’étranger », en évoquant la résolution votée jeudi dernier par le Parlement européen.

Le quotidien français a rappelé que de nombreux Algériens n’ont pas hésité à parler de provocation pour pousser le mouvement de contestation populaire, le Hirak, vers la violence. Des appels ont vite été lancés pour que soit préservé son caractère pacifique.

Le Monde a rappelé les propos de l’écrivain et réalisateur Sid Ahmed Semiane qui a appelé « à ne pas se détourner de l’objectif », en qualifiant la déclaration du ministre de l’Intérieur  de « vulgaire diversion ».

Selon l’écrivain algérien, les propos du ministre ne sont pas une « dérive isolée », affirmant que « la parole de ce ministre n’est pas celle d’un seul homme, c’est celle d’un pouvoir dans son ensemble. D’un système finissant et vulgaire. Et ce pouvoir doit partir. Avec dans sa poubelle ce ministre », précise le même média.

Quant au quotidien français Le Figaro, il a indiqué que les propos du ministre relayés sur les réseaux sociaux où ils suscitent des réactions « très majoritairement scandalisées », en rappelant que la population s’oppose à la tenue de la présidentielle, perçue comme organisée pour assurer la survie du « système », dont sont issus les cinq candidats.

Alors que le quotidien Le Parisien estime que le ministre, à travers ses déclarations, « dénigre le mouvement de contestation du Hirak, qui, comme une très large partie de la population, refuse de participer au scrutin suprême ».

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