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Présidentielle/Belaid : « Si Boumediène était encore vivant… »

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Le candidat du Front El Moustakbal pour l’élection présidentielle du 12 décembre, Abdelaziz Belaid a déclaré,ce mardi, que si le défunt président Houari Boumediène était encore vivant, « l’Algérie n’en serait pas arrivée à la situation actuelle ».

« Si le défunt président Houari Boumediène était encore vivant, l’Algérie n’en serait pas arrivée à la situation actuelle, car, cette homme avait la sagesse, l’intelligence et la vision et il construit un Etat fort », a-t-il dit depuis Guelma wilaya de naissance de Houari Boumediène et où il a animé cet après-midi un meeting électoral au 17e jour de la campagne électorale.

Selon Belaid « malheureusement, les comportements des 20 dernières années ont détruit tout ce qu’à construit Boumediène », estimant qu' »aujourd’hui et après des décennies, nous vivons encore des réalisations du défunt Boumediène ».

Pour rappel, Mohamed Boukharouba dit Houari Boumédiène né officiellement le 23 août 1932 à Aïn Hassainia située près de Guelma et mort le 27 décembre 1978 à Alger, est un colonel et un homme d’État algérien. Il est le 2e chef de l’État de 1965 à 1976 puis président de la République de 1976 à 1978.

Belaid plaide pour la création de zones de libre-échange dans les régions frontalières

Par ailleurs, lors de son meeting animé durant la matinée de mardi à Tébessa, Belaid a plaidé pour la relance du développement dans les régions frontalières notamment à travers la création de zones de libre-échange.
« Au lieu d’être des zones de libre-échange par excellence, de par leur situation géographique, les wilayas frontalières sont devenues des points de contrebande par négligence et mauvaise gestion », a déclaré M. Belaid lors d’un meeting animé au Palais de la culture de la wilaya dans le cadre de sa campagne électorale.
Les citoyens de ces zones, qui se sont retrouvés devant « des portes fermées », étaient « contraints d’user de tous les moyens pour subvenir à leurs besoins, dans des wilayas disposant de toutes les ressources à même d’assurer leur autosuffisance dans tous les domaines », a-t-il estimé.
Les comportements du passé « ont anéanti l’économie nationale mais aussi l’Algérien et ont déchiré la société »

Réitérant que l’Algérie a besoin de gouverneurs capables d’assumer la responsabilité, il a souligné que les comportements du passé « ont anéanti l’économie nationale mais aussi l’Algérien et ont déchiré la société ».

Selon le candidat du front El Moustakbal, cette opération a été « planifiée », rappelant la décennie noire qu’a connue le pays, et qui a failli s’effondrer, si ce n’est la résistance de l’Armée nationale populaire (ANP), des patriotes et des agents de la sécurité.

« Après la tragédie de la décennie noire, les Algériens aspiraient à construire le pays mais la bande en avait décidé autrement, et nous souffrons, à cause d’elle, de la situation actuelle. Après la chute du système corrompu, il est temps de construire un Etat des institutions, en élisant un président capable d’assumer la responsabilité », a-t-il soutenu, réaffirmant que l’élection était « la seule solution » pour sortir de cette « impasse » et restaurer la confiance perdue entre le peuple et leurs responsables ».

Il a appelé le peuple algérien à faire face aux tentatives menées par des parties qui « pêchent en eau trouble » visant « à empoisonner l’atmosphère » et à « perturber » la prochaine élection, et ce en se rendant massivement aux urnes le 12 décembre.

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