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Bengrina promet de libérer le Moudjahid Lakhdar Bouregaâ

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Le candidat à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelkader Bengrina, a promis, ce mercredi, s’il est élu président de la République, de libérer le Moudjahid Lakhdar Bouregaâ en détention provisoire depuis le mois de juin dernier à la prison d’El Harrach ainsi que les jeunes détenus du Hirak.

Animant un meeting électoral à Médéa, wilaya d’origine de Bouregaâ, le candidat du mouvement El Bina a déclaré : « Le moudjahid Bouregâa est un héros qui symbolise la lutte de la nation algérienne ».

Bengrina a ajouté: « Je ne me mêle pas des décisions judiciaires, mais il y a des jeunes  lésés qui doivent être libérés », a-t-il estimé ajoutant que « l’État qui a fait preuve de compassion envers les terroristes, doit aussi faire preuve de compassion envers ses citoyens. »

À noter que la libération des détenus du Hirak est l’un des principaux préalables réclamés par les personnalités de l’opposition et le Hirak avant d’aller vers une élection présidentielle.

Rappelons que le moudjahid Lakhdar Boureâa a été placé sous mandat de dépôt le 30 juin dernier par le juge d’instruction près le tribunal de Bir Mourad-Raïs (Alger) pour, selon les chefs d’inculpation, « avoir participé à la démoralisation de l’armée ayant pour objet de nuire à la défense nationale et à un corps constitués, des faits mentionnés et passibles de sanctions, cités dans les articles 75, 144 bis et 146 du code pénal ». Quatre mois plus tard, le 31 octobre dernier, le même juge a décidé de renouveler son mandat de dépôt.

Rappelons également que plus d’une centaine de manifestants ont été incarcérés depuis le début des arrestations en juin dernier pour le motif d’atteinte à l’unité nationale pour port du drapeau berbère lors des marche contre le système. Les arrestations ont ensuite touché tous les manifestants du Hirak sans raison. Des peines de prison ferme ont été prononcées à l’encontre de porteurs de l’emblème amazigh, et d’autres ont été relaxés pour le même chef d’inculpation.

Notons aussi que, depuis le début de la campagne électorale pour la présidentielle de décembre, des dizaines de manifestants anti-élection ont été arrêtés dans plusieurs wilayas, et une dizaine parmi ces derniers ont écopé de peines de prison ferme et d’autres ont été placés en détention provisoire. À Tlemcen, 4 manifestants ont été condamnés à 18 mois de prison ferme pour avoir protesté contre la venue du candidat Ali Benflis.

À El Oued, les deux activistes du Hirak Larbi Slimani et Heded Ahmed, qui ont perturbé la semaine dernière le meeting de Benflis, ont été condamnés respectivement à 2 ans de prison ferme et 6 mois de prison avec sursis.

Du côté de la capitale, deux manifestants arrêtés, lors des marches nocturnes organisées la semaine dernière contre les élections, ont été condamnés dimanche à un an de prison ferme par le tribunal de Bainem.

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