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Sonatrach : Record de vente de GNL sur le marché spot en 2019

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Les ventes de GNL de la Sonatrach sur le marché spot s’améliorent et devraient atteindre un record « historique » cette année, pour se situer à 5 milliards de mètres cubes, soit 30% des exportations du GNL algérien.

Ce «record historique» est l’un des plus importants durant « les 20 dernières années, représentant environ 60 expéditions » a indiqué ce dimanche l’agence américaine Bloomerg. « Plus de la moitié des volumes de GNL de la société ont été vendus en Asie », précise la même source.

Dans une déclaration à la même agence, Ahmed El-Hachemi Mazighi, vice-président du marketing de la Sonatrach, a expliqué que la société « a transformé une plus grande partie de son gaz en GNL. Elle vend ces fournitures sur le marché au comptant pour une livraison immédiate à un taux supérieur d’un quart environ aux prévisions de cette année». « C’est la première fois que les ventes au comptant représentent 30% des exportations de GNL de la société », a-t-il affirmé.

Cette performance a permis à la Sonatrach de compenser la baisse de ses ventes sur pour le marché Européen,  ou les clients d’Algérie ont « considérablement réduit leur demande en gaz conventionnel, entraînant une chute de 25% du niveau des ventes escompté cette année» a révélé le même responsable. Rien que vers l’Italie, les exportations cumulées de gazoducs algériens ont diminué d’environ 1,3 milliard de mètres cubes depuis le 1er octobre, par rapport à la même période de l’année dernière, selon un rapport de Bloomberg.

En effet, « en 2019, la tendance s’est complètement inversée en raison du chaud hiver en Europe», a déclaré Mazighi. Cette tendance « difficile », devrait se poursuivre pour l’année 2020, estime le représentant de la Sonatrach, notamment si « l’hiver est chaud comme l’année dernière, nous devrons faire beaucoup de taches aussi »,  a-t-il ajouté.

À noter que les exportations de gazoducs algériens vers l’Europe subissent des nouvelles difficultés, liées à la concurrence, limitées par l’approvisionnement russe moins cher et l’abondance mondiale du combustible sous forme liquéfiée.

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