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Oran/38e vendredi : Le conducteur ayant foncé dans la foule incarcéré

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Le tribunal correctionnel de Cité Djamel a prononcé dimanche une peine de trois mois de prison ferme à l’encontre du conducteur du fourgon ayant « foncé » sur les manifestants lors de la marche du 38e vendredi du Hirak à Oran, rapporte le site de la radio nationale.

Le verdict concerne un premier chef d’accusation, à savoir « la possession d’armes blanches, de bombes lacrymogènes et des plaques d’immatriculation de véhicules ».

Pour l’autre chef d’accusation portant sur « tentative d’homicide et blessures involontaires », le procès a été renvoyé, car le juge a ordonné une « expertise médicale de la victime afin d’évaluer l’ampleur de ses blessures », dans un délai ne dépassant pas un mois, à l’issue duquel le second verdict sera prononcé.

Le mis en cause, âgé de 19 ans, avait « foncé » sur les manifestants lors de la marche du 38ème vendredi à Oran, le 8 novembre dernier.

Il a été jugé, le 17 novembre dernier par le même tribunal, rappelle-t-on.

Le prévenu était poursuivi pour tentative d’homicide et blessures involontaires, accusation retenue par le parquet pour qualifier l’accident corporel ayant causé des blessures à la victime, G.R, 59 ans, admise à l’hôpital où plusieurs lésions du bassin ont été constatées.

L’accusé, était également poursuivi pour possession d’armes blanches, des bombes lacrymogènes et des plaques d’immatriculation de véhicules, que les policiers ont découvert dans le fourgon, après les faits.

Interrogé par le tribunal, lors du procès, sur les faits qui lui sont reprochés, l’accusé a affirmé avoir « agi dans la précipitation et sans intention de percuter la victime ».

Toutefois, des témoins avaient indiqué que le mis en cause a continué à rouler malgré les cris des marcheurs pour prendre ensuite la fuite. Les policiers, stationnés à proximité, ont fini par arrêter le fuyard.

Pour l’avocat de la partie civile, « la préméditation ne fait aucun doute, vu le nombre des témoignages et des preuves matérielles ».

A l’issue de l’audience du 17 novembre, le Procureur de la République, estimant que le dossier était incomplet, avait requis une « instruction complémentaire ».

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