Accueilla deuxLe marché du blé réagit au plafonnement des importations algériennes

Le marché du blé réagit au plafonnement des importations algériennes

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La décision du Gouvernement de plafonner ses importations de blé a fait réagir le marché européen Euronext, premier fournisseur de l’Algérie.

Jeudi, « les contrats à terme du blé sur Euronext ont légèrement diminué, freinés par la faiblesse de Chicago et l’incertitude créée par l’annonce de la réduction des importations de blé par l’Algérie, premier marché français », rapporte l’agence britannique Reuters.

Le gouvernement algérien a annoncé, mercredi dernier, qu’il limiterait les importations de blé tendre à 4 millions de tonnes par an, contre 6,2 millions actuellement. « Toutefois, la pression à la vente a été modérée, puisque le marché attendait plus de détails sur le plan tout en tenant compte séparément de l’annonce séparée d’un achat de blé par l’Algérie, qui proviendrait principalement de la France », ont expliqué des négociants à la même source.

« Les gens ne croient pas vraiment à la cible compte tenu des gros besoins d’importation de l’Algérie », a estimé un négociant en contrats à terme sur le plafonnement des importations, ajoutant que « l’annonce était également vague sur le timing. »

Des négociants ont déclaré que l’Office Algérien Interprofessionnel des céréales (OAIC) avait acheté environ 500 000 tonnes de blé de mouture d’origine optionnelle dans le cadre d’un appel d’offres international qui a été clôturé mercredi à un prix de 223 à 224 dollars la tonne, comprenant le coût et le fret pour une livraison en janvier.

Selon Reuters, la grande partie de ce volume devrait provenir de la France, ajoutant que, « le blé argentin, souvent concurrent du blé français en Algérie, n’a pas occupé une place importante », dans les importations algériennes.

Lors d’une réunion du Gouvernement, il a été décidé l’amendement du décret exécutif relatif au prix de la farine et dérivés, a indiqué, mercredi dernier, un communiqué des services du Premier ministère.

La décision a été prise lors d’une réunion du gouvernement ce mercredi, selon un communiqué du Premier ministère. Elle rentre dans le cadre de l’amendement du décret exécutif relatif au prix de la farine.

« Cet amendement s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement relatives à la préservation des devises et la réduction des importations algériennes de céréales, notamment de blé tendre », a expliqué le gouvernement, en précisant que « des mesures qui ont permis de fixer les besoins réels du marché national du blé tendre, à 4 millions de tonnes au lieu de 6,2 tonnes importées chaque année ».

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