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Détenus du Hirak : Quand la Justice souffle le chaud et le froid

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La justice algérienne semble souffler le chaud et le froid dans les différents dossiers des militants arrêtés du Hirak. Alors que la campagne électorale entame ce dimanche 24 novembre 2019 son huitième jour, les arrestations et les comparutions des militants du mouvement populaire se poursuivent.

Le Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD) a annoncé ce dimanche 24 novembre 2019, sur sa page Facebook, que l’activiste et enseignant Nadir Boukhetta, de la wilaya de l’Ouargla, vient d’être arrêté au milieu de son travail.

« Le militant et enseignant Salah-Eddine Abdelali relâché par le tribunal de Laghouat après son audition suite à son arrestation après le meeting de Bengrina », selon la même source.

A Skikda, Walid Laidouni, relâché par le tribunal avec restitution de son téléphone portable, alors qu’à Biskra, 20 personnes devant le juge d’instruction après leur audition par le procureur.

À Sétif, Nacer Agaoua et Kerrou Arezki, arrêtés vendredi pour port du drapeau amazigh, ont été acquittés par le tribunal avec restitution du drapeau, a annoncé Said Salhi, Vice-président de la Ligue Algérienne pour la défense des Droits de l’Hommes (LADDH).

Quant à l’activiste Ahmed Abdellaoui, détenu depuis quelques semaines, il a été relaxé par le tribunal de Sidi Bel Abbes, avec une amende de 100.000 dinars, selon le CNLD qui rapporte par ailleurs que le tribunal de Dar El Beida a décidé de reporter le procès de Bourezg Khelifa reporté au dimanche 8 décembre.

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