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Tebboune : Désigner un président sans vote, « un pas vers la dictature »

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Le candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelmadjid Tebboune, a souligné aujourd’hui que la désignation d’un président constitue un premier pas vers la dictature.

S’exprimant depuis la wilaya de Constantine où il a animé ce matin un meeting populaire, Tebboune a critiqué les parties qui refusent les élections présidentielles.

En effet, c’est en évoquant les doléances du Hirak que Abdelmadjid Tebbune s’est demandé « comment certaines personnes qui se proclament du Hirak et qui se disent démocrates sont contre la tenue des élections ? ». Poursuivant son allocution, Tebboune a indiqué que ni la désignation d’un président ni le choix d’une période de transition n’est adéquat pour le pays. Selon lui, « la désignation d’un président est un premier pas vers la dictature ».

Le candidat s’est opposé à l’idée de la transition considérant qu’il n’est pas question d’aller vers une période de transition, « on ne va pas se faire avoir pour la seconde fois », car « on ignore quelles dérives peuvent découler de cette transition », a-t-il expliqué.

Ainsi, il a considéré qu’un nouveau président permettra au pays de se relancer. « Cette élection n’est pas la fin du monde, cela fait 9 mois que le pays est sans président est exposé à des risques », a encore déclaré le candidat indépendant. « Il y a une minorité qui refuse les élections, on la respecte, mais « il faut se respecter », a-t-il ajouté.

L’intervenant a expliqué que les revendications du Hirak sont satisfaites. « Il a demandé le départ de certaines personnes et c’est ce qui s’est passé ». Toutefois, il a souligné que le Hirak « a arrêté la comédie et permettra,  à partir du 12 décembre, d’entrer dans une nouvelle démocratie qui appliquera à la lettre les articles  7 et 8 de la constitution».

Par ailleurs, en s’adressant aux présents dans la salle, Tebboune, a promis de remettre sur les rails tous les secteurs qui souffrent de la mauvaise gestion à l’instar de la santé, l’éducation, l’industrie et l’agriculture. « J’appliquerai à la lettre mes 54 engagements, si je serai élu le 12 décembre » a-t-il promis.

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