La population maintient sa mobilisation pour le changement politique dans le pays, et pour la 39e fois depuis le début du Hirak. La détermination des citoyens demeure intacte pour dire non à l’organisation de l’élection présidentielle du 12 décembre ainsi que pour le départ des hommes au pouvoir.
Dans l’Est du pays, des milliers de personnes sont sortis pour dénoncer la tenue de l’élection et demande le changement, à l’instar de la wilaya de Constantine où la population a exprimé son refus pour les élections, tout en insistant sur l’instauration d’un État civil et non militaire. Les Constantinois ont appelé au départ de l’actuel gouvernement et le chef de l’État pour réaliser un changement profond dans le système.
Dans la wilaya de Tiaret, les citoyens sont sortis aussi comme dans les autres régions du pays, pour les même revendications, entre autre l’annulation des élections et le départ des représentants de l’ancien système. Les manifestants ont aussi rendu hommage aux victimes du bombardement à Gaza. Le même ambiance était ressentie aussi dans la wilaya de Jijel, où les manifestants ont prouvé leur détermination pour le changement politique, tout en appelant à l’instauration d’un État civil. Dans la wilaya de Khenchela, les manifestants, ont aussi rejeté les élections, et ont dénoncé les tentatives de séparations régionales que certains essayent de mettre en place pour affaiblir la révolution.
En Kabylie, des milliers de personnes sont sorties à Tizi Ouzou, comme à Bejaïa, et Bouira pour réclamer la libération des détenus d’opinion. À Béjaïa, les manifestants ont réclamer la libération des détenus et le refus des élections. Même cas pour la wilayas de Tizi Ouzou où des milliers de personnes ont défié le grand froid et sont sortis pour réclamer le refus des élections. À Bouira, le Hirak dénoncé les jugements prononcés cette semaine par le tribunal de Sidi Mhamed contre des détenus accusés d’atteinte à l’unité nationale pour avoir porté le drapeau amazigh.
