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Loukal : Hausse des revenus des hydrocarbures à 35,2 mds $ en 2020

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Le gouvernement algérien prévoit une hausse des revenus issus de l’exportation des hydrocarbures pour l’année 2020 à hauteur de 35,2 milliards de dollars, alors qu’ils étaient de 34,5 milliards de dollars en 2019, a déclaré ce mercredi 6 novembre 2019 le ministre des Finances, Mohamed Loukal, lors de la présentation du projet de loi de Finances 2020 devant l’Assemblée populaire nationale (APN).

Le ministre des Finances explique cette prévision par une augmentation de la quantité des hydrocarbures qui seront exportées au cours de l’année 2020. La déclaration du ministre intervient au lendemain de l’examen par les députés de la loi controversée sur les hydrocarbures.

De l’avis de plusieurs experts, la promulgation d’une nouvelle loi sur les hydrocarbures est trop prématurée. En effet, l’ancien PDG de Sonatrach, Nazim Zouiouche a affirmé le mois dernier que « dans les circonstances actuelles, se lancer dans la promulgation de la loi sur les hydrocarbures semble prématuré », ajoutant que « les prévisions du marché pétrolier pour 2020, qui ne sont pas optimistes, ­ne poussent pas les investisseurs à s’impliquer ».

Une production insuffisante

De son côté, le professeur en économie, Mohamed Cherif Belmihoub, juge la loi sur les hydrocarbures « utile » mais « insuffisante ». Pour le professeur, cette loi est « utile et opportune, parce qu’elle répond à la problématique de la dépendance de l’économie algérienne aux hydrocarbures fossiles ».

Dans une note publiée en juillet 2016 par la Banque mondiale sur la réaction de l’Algérie à l’effondrement des prix du pétrole, l’institution financière a rappelé que sur une production totale d’environ 1,1 million de barils/jour, l’Algérie exporte 540 000 barils/jour.

Cependant, la Banque mondiale a souligné, dans la même note, que la production de pétrole brut et de gaz naturel a régulièrement diminué ces dernières années, en raison principalement de retards répétés des projets, de difficultés pour attirer des partenaires d’investissement, de l’insuffisance des infrastructures et de problèmes techniques.

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