AccueilActualitéNationalHirak/36e vendredi : Une mobilisation suivie sur tout le territoire national

Hirak/36e vendredi : Une mobilisation suivie sur tout le territoire national

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À l’instar de la capitale, le Hirak a touché une grande majorité des wilayas de pays, de l’Est à Annaba, jusqu’à l’Ouest, en passant par le centre de pays. Les revendications demeurent les mêmes et se focalisent sur un changement du système politique.

À Oued Souf, les citoyens sont sortis pour réclamer, comme ailleurs dans le pays, l’instauration d’un État civil et non militaire. Dans la wilaya de Constantine, et malgré les pluies, les citoyens sont sortis sous leur parapluies pour maintenir la mobilisation et revendiquer des changements. Les manifestants ont notamment exigé la libération des détenus d’opinion, à l’instar de Lakhdar Bouregâa.

En Kabylie, la mobilisation n’a pas changé depuis plusieurs semaines. À Tizi Ouzou, c’est un déluge qui a afflué vers les rues. Hommes et femmes de tous âges sont descendus dans la rue pour réclamer le changement et demander la liberté pour les détenus d’opinions. Même cas, à Béjaïa, où les manifestants ont montré leur détermination à avoir un État civil et non militaire ».

L’exposé de Bensalah à Poutine au cœur de l’indignation

Dans la wilaya d’Oran, les slogans sont les mêmes, qu’ailleurs dans le pays. « Non à un État militaire, oui pour un État civil. Les Oranais ont aussi exprimé leur refus à l’organisation des élections présidentielles, et ils n’ont pas manqué de répliquer à la discussion du chef de l’État Abdelkader Bensalah avec le président russe, en critiquant sévèrement les propos du président algérien.

La même ambiance était aussi à Mostaganem, où les citoyens n’ont pas apprécié l’attitude du chef de l’État, et ses propos lors sa rencontre avec Vladimir Poutine. « C’est une humiliation », a affirmé un manifestant. La foule a aussi scandé « dégage » à l’encontre des actuels responsables, tout en appelant à la libération des détenus d’opinions.

Un Hirak qui ne décolère pas donc. Le pouvoir reste, pour sa part, sans réaction face à cette mobilisation et maintient son plan d’aller vers des élections refusées par la rue, au risque de la légitimité du prochain président.

 

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