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Funérailles de Réda Malek: Tebboune qualifie l’acte de Said Bouteflika et Ali Haddad de « provocation »

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L’ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, s’est exprimé, vendredi, pour la première fois, sur le fameux incident survenu au cimetière El Alia à Alger entre lui, Saïd Bouteflika et Ali Haddad (en détention). Tebboune a qualifié l’acte de Said Bouteflika et Ali Haddad de « provocation ».

L’incident, survenu lors des funérailles de feu Reda Malik au cimetière El Alia, coïncidait avec une crise entre Tebboune, en tant que Premier ministre et des hommes d’affaires soutenus par Saïd Bouteflika, le frère et conseiller de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika.

Lors de l’inhumation de Réda Malek, Moudjahid et ancien chef du gouvernement le 30 juillet 2017, Tebboune, alors premier ministre, avait semblé être marginalisé au milieu des rires et des étreintes entre Said Bouteflika et Ali Haddad, aux côtés d’Abdelmadjid Sidi Saïd, ex-secrétaire général de l’UGTA.

Dans une interview accordée à la chaîne Al-Hayat, Tebboune a qualifié ce qui s’était passé de « provocation ». « J’ai compris que c’était de la provocation, et j’avais méprisé leur acte. L’endroit (cimetière) ne convient pas au rire, en particulier, aux funérailles d’un symbole de la révolution de libération (Réda Malek) », a-t-il dit.

En outre, Tebboune est revenu sur les détails de son limogeage de la tête du gouvernement. Il affirmé que la décision de son limogeage lui a été communiquée par Ahmed Ouyahia en tant que directeur du cabinet de la présidence, le lendemain de son retour de France. Il a précisé qu’Ouyahia (en détention) lui a dit qu’il était son remplaçant.

Sur son passage éphémère à la tête de l’exécutif, Tebboune a affirmé que son travail de premier ministre était entravé. « J’étais considéré comme étant un premier ministre symbolique », révélant que des instructions étaient adressées aux ministres par Ahmed Ouyahia et Said Bouteflika à son insu, et la Banque d’Algérie et d’autres institutions comme les Douanes ont été interdites de travailler avec moi ou de me communiquer des chiffres… etc, a ajouté Tebboune.

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