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Hydrocarbures/Finances : « Des décisions illégales et illégitimes »

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Les Forces du Pacte pour l’Alternative Démocratique ont dénoncé les décisions économiques « illégales et illégitimes » adoptées par le pouvoir de fait.

« A défaut de soutien national et quitte à hypothéquer l’avenir des institutions et générations futures, le pouvoir adopte des lois -Finances et hydrocarbures- sans se soucier de son statut provisoire et de son illégitimité consubstantielle », ont-elles écrit dans une déclaration datée du dimanche 6 octobre et publiée aujourd’hui.

Les forces du Pacte de l’alternative démocratique soulignent que « les décisions économiques illégales et illégitimes adoptées par le pouvoir de fait, ne sauraient engager ni le peuple algérien ni l’Algérie de demain. »

Pour les Forces de l’alternative Démocratique, cela est « une campagne de charme » déployée par le pouvoir « en direction des puissances étrangères dans le double objectif de continuer à bénéficier de leur silence et/ou protection et enfin pour entraver toute solidarité de leur opinion citoyenne. »

Entêtement à imposer la présidentielle

Par ailleurs, elles estiment qu' »au mépris de la volonté populaire massivement exprimée et contre toute légalité juridique et légitimité politique, le pouvoir de fait s’entête à imposer une élection présidentielle au pas de charge, le 12 décembre prochain. »

« Affolé par l’ampleur du rejet populaire rencontré depuis février 2019 contre tout projet de restauration du système autoritaire, celui-ci accélère et accentue la campagne de terreur contre les militant(e)s politiques et les citoyens manifestant(e)s », relèvent les Forces de l’alternative Démocratique.

Pour elles « les dernières interpellations et/ou inculpations ont ciblé des journalistes, des militants de partis, de syndicats et de la société civile à l’exemple de RAJ, du réseau de lutte contre la répression, du collectif des parents des détenus et du CSVM-22Fév dont le militant Hakim ADDAD, signataire du pacte de l’alternative démocratique », est un « arbitraire politique » qui « signe le refus des tenants du pouvoir de tout changement démocratique. »

« Devant ces menées irresponsables contre le peuple », les forces du Pacte pour l’alternative démocratique condamnent « fermement toute forme de répression et d’entraves aux libertés », tout en appelant « les magistrats à s’opposer à toute forme d’instrumentalisation de la justice et d’abus de pouvoir contre les citoyens. »

Les forces du Pacte de l’alternative démocratique réitèrent « leurs exigences pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques et d’opinion. »

Une période de transition pour sortir du système autoritaire

Au plan politique, les forces de pacte de l’alternative démocratique réaffirment que « seule une période de transition démocratique vouée à un processus constituant souverain permettra de sortir du système autoritaire en accord avec les aspirations du peuple algérien. »

Les forces du pacte de l’alternative démocratique réaffirment également « leur détermination à poursuivre le combat aux cotés des algériennes et des algériens jusqu’à l’aboutissement de tous les objectifs de la révolution de février, ce avant et après le 12 décembre 2019. »

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