Accueilla deuxNouvelle politique des importations de l'Algérie : l’UE évalue la situation

Nouvelle politique des importations de l’Algérie : l’UE évalue la situation

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La baisse des échanges commerciaux entre l’Union Européenne et l’Algérie et la manière de réaliser des équilibres est le thème du rapport d’évaluation qui est en préparation par la Direction générale du commerce de la Commission européenne.

Selon les premiers résultats de ce rapport, « l’introduction de mesures restrictives pour le commerce par les autorités algériennes » a induit à une baisse des échanges commerciaux entre les deux partenaires, et cela depuis l’année 2014.

Si le rapport préliminaire, signale le manque d’études, basées sur les modèles d’équilibre général calculable, concernant l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, il note que les exportations de l’UE vers l’Algérie sont plus diversifiées, mais les machines et le matériel de transport représentent 35,6% des importations de l’Algérie en 2017. Dans ce sens il précise que « le seul bilan identifié à ce stade est celui qui figure sur le document de travail des services de la Commission européenne (2018), fondé sur l’analyse de statistiques descriptives ».

Le bilan en question conclut que, depuis l’entrée en vigueur de l’accord d’association Algérie-UE, le développement des relations commerciales entre les deux économies a évolué dans une direction globalement positive. Entre 2004 et 2017, la valeur des échanges entre l’Algérie et l’UE est passée de 24,8 à 37,4 milliards d’euros. Les exportations algériennes sont fortement tributaires des hydrocarbures.

Le rapport n’a pas manqué de signalé que lors de la réunion d’octobre 2018 du sous-comité du commerce, de l’industrie et des services, la Commission européenne a soulevé une série d’obstacles liés à l’accès aux marchés que l’Algérie a introduits ces dernières années, notamment une interdiction temporaire d’importer plus de 800 produits et une augmentation des droits sur une liste de 129 produits.

A ce propos, il a été souligné que « en ce qui concerne ces obstacles au commerce, trois consultations au niveau des hauts fonctionnaires ont eu lieu en 2018. Dans les conclusions du Conseil d’association de mai 2018, les parties ont exprimé le souhait que ces consultations aboutissent à une solution négociée »

Dans le même rapport, il est évoqué aussi l’interdiction d’importation de 877 produits introduite l’année dernière. « Depuis janvier 2019, l’interdiction s’applique uniquement aux voitures, mais une grande partie de ces 877 produits est désormais soumise à un ensemble de nouveaux droits additionnels », constate le rapport.

A précisé que cette évaluation qui prendra fin durant le premier trimestre de 2020, devrait permettre de mieux comprendre la manière dont les accords commerciaux ont été mis en œuvre, leurs effets positifs et négatifs et les enseignements tirés pour l’avenir.

Par ailleurs, le rapport initial en ce qui concerne les échanges bilatéraux directs, « l’Union européenne est un partenaire commercial extrêmement important pour l’Algérie », alors que « l’Algérie est la principale source d’importations de l’UE parmi les pays partenaires », constate le rapport.

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