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Mohamed Sami Agli, président du FCE : « La situation économique est inquiétante »

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« La situation économique est inquiétante. L’économie est au ralenti et les chefs d’entreprises sont inquiets », a indiqué, mardi, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Mohamed Sami Agli, lors du Forum du quotidien national El Moudjahid.

Il citera dans ce cadre l’exemple du secteur du BTPH qui se retrouve, a-t-il dit, « en difficulté suite à la baisse de la commande publique », précisant que « la situation difficile que traverse plusieurs entreprises avait débuté en 2014 et s’était amplifiée avec la conjoncture actuelle qui a eu des effets négatifs sur l’économie en général ».

Pour le président du FCE, la désignation d’administrateurs dans le cadre de la sauvegarde des entreprises nationales, dont les patrons sont incarcérés, est « une première étape positive », a-t-il affirmé.

« Le comité intersectoriel ad-hoc, institué par le Premier ministre, chargé du suivi des activités économiques et de la préservation de l’outil de production nationale, avait proposé la désignation d’administrateurs qualifiés, pour assurer la continuité de la gestion des entreprises privées, objet de mesures conservatoires. Cela constitue une première étape positive », a estimé M. Agli, dont les propos ont été rapportés par l’agence officielle APS.

Il a, par ailleurs, appelé à sensibiliser les banques pour accompagner les entreprises en particulier durant cette « conjoncture difficile », à accompagner les entreprises à l’export et à libérer l’acte d’investir de toute contrainte bureaucratique.

Le président du FCE s’est dit également en faveur d’un système de subventions ciblé.

Appelé à s’exprimer sur la levée des restrictions prévues dans le cadre de la règle 51/49%, régissant l’investissement étranger en Algérie, M. Agli a affirmé que cette décision était « encourageante » pour les investisseurs.

« Cette décision est un bon signal envers les investisseurs. Il s’agit d’un premier pas qui donne de l’espoir « , a-t-il affirmé, tout en appelant à définir les « secteurs stratégiques » non concernés par la suppression de cette mesure.

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