Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri a affirmé, mercredi à Alger, que la situation économique actuelle en Algérie était « difficile et délicate », mais notre pays dispose de potentialités importantes pour sortir de cette crise.
S’exprimant lors d’une conférence thématique sur « la réalité de l’économie nationale et les moyens de restituer les fonds pillés », animée au siège du parti, M. Makri a indiqué que « la situation économique actuelle est difficile et délicate. Néanmoins, l’Algérie dispose de potentialités importantes pour sortir de la crise », soulignant l’impératif de « relancer les réformes dans tous les domaines, en vue d’instaurer un climat d’affaires propice et d’encourager l’investissement, la création de richesses et la consolidation de l’économie nationale ».
Pour ce faire, poursuit M. Makri, l’Algérie dispose suffisamment de capacités humaines et matérielles, ainsi que des éléments essentiels pour le décollage économique, ce qui implique, selon lui, l’adoption d' »une vision politique aux contours clairs pour dégager la vision économique ».
« Il est urgent et impératif de procéder à un diagnostic de la situation économique et de rechercher les solutions idoines, à même de relancer la roue du développement », a-t-il soutenu.
Abordant, par ailleurs, la problématique liée à la restitution des fonds pillés, M. Makri a dit que « ces fonds peuvent être restitués dans le cadre de la bonne gouvernance, d’une action politique juste et de la stabilité, tout en consacrant à ce processus le temps nécessaire », outre la réunion de plusieurs conditions dont » le consensus national », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, le député du même mouvement, Ahmed Cherifi a estimé, lors de cette conférence, que le projet de la loi de finances (PLF) 2020 « repose plus sur une vision conjoncturelle que sur une vision stratégique, une vision qui traite une étape et des problèmes temporaires », a-t-il regretté.
De son côté, M. Hamdadouche Nasser, membre du bureau national du MSP, considère que par principe et conviction politique, « aller vers une élection présidentielle est primordial », ajoutant que l’Algérie ne tolère pas le vide politique, constitutionnel et institutionnel actuel.
Qualifiant d’importante « la réunion des conditions idoines pour une élection transparente et régulière », M. Hamdadouche a fait savoir qu’il « est prématuré d’évoquer la position du mouvement vis-à-vis de ces élections », annonçant, à cet effet, que le Conseil Consultatif du MSP se réunira le 27 septembre en cours.
APS