AccueilLa uneZoubida Assoul : "Le pouvoir tourne le dos au peuple"

Zoubida Assoul : « Le pouvoir tourne le dos au peuple »

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« Les conditions objectives et politiques d’organisation des électrons présidentielles ne sont pas réunies au regard du climat tendu qui règne et des atteintes flagrantes des droits de l’homme », a indiqué hier, dans un communiqué, Mme. Zoubida Assoul, présidente de l’Union pour le Changement et le Progrès.

Ces atteintes sont constatées, selon Mme. Assoul,  » à travers les multiples attestations et emprisonnements pour délits d’opinion, survenus ces derniers jours, ainsi que les menaces qui pèsent sur les activistes du mouvement pacifique à travers le territoire national ».

« C’est pourquoi l’UCP réitère son attachement à la solution politique qui passe par un dialogue national et inclusif afin de trouver une solution consensuelle de sortie de crise qui garantisse le passage du pouvoir personnel au pouvoir des institutions, à travers la construction de l’Etat de droits, de l’indépendance effective de la justice et de la protection des libertés individuelles et collectives », a affirmé la présidente de l’UCP.

C’est en ceci, poursuit Mme Assoul, que son parti considère que le pouvoir en place, par ses décisions précipitées,  » est en totale rupture avec les aspirations du peuple algérien ».

Mme. Assoul à dénoncé, dans le même communiqué, le passage à l’acte des menaces du pouvoir en place à l’encontre de toute partie porteuse d’une solution politique à la crise ».

Évoquant les élections présidentielles prévues pour le 12 décembre prochain, Mme. Assoul estime que  » la convocation du corps électoral par le chef de l’Etat le 15 septembre et l’annonce des électrons présidentielles le 12 décembre, semble être la seule feuille de route du pouvoir en place et ce malgré le rejet catégorie d’une grande majorité du peuple qui revendique pacifiquement depuis 7 mois une rupture réelle avec le système en place et le départ de tous ses symboles ».

Le parti de Mme Assoul considère que le retour au processus électoral  » ne fera qu’aggraver  » la crise politique  » en vue de la précipitation qui a présidé à l’élaboration, l’adoption, la publication et la mise en place de tout le dispositif juridique qui encadre ces élections ».

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