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Nouvelles déclarations de Gaïd Salah : Les réactions

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Les réactions aux nouvelles déclarations du général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, n’ont pas tardé. Il y a ceux qui ont applaudi et d’autres qui ont critiqué le nouveau discours du chef de l’Etat-Major de l’Armée.

Gaid Salah, en visite à la 4e région militaire à Ouargla, a indiqué dans son discours qu' »il est opportun de convoquer le corps électoral le 15 septembre courant » et que « les élections puissent se tenir dans les délais fixés par la loi ».

Smail Lalmas sur sa page Facebook : « Organiser des élections compte tenu de la situation actuelle signifie un retour à l’avant 22 février, et cela, est inacceptable ».

Djamel Zenati sur Facebook : « Pourquoi diable convoquer le corps électoral du moment qu’il est dans la rue tous les mardi et vendredi. »

Mohcine Belabbas, sur Facebook : « L’obstination du vice-ministre à assigner à l’institution militaire une mission qui ne fait nullement partie de ses prérogatives inquiète tous les patriotes soucieux du devenir national. Réduire la solution à la crise endémique que traverse notre pays depuis des décennies et qui s’est accentuée depuis 2008 suite au viol de la constitution ,avec la caution de l’institution militaire, et qui avait ouvert la voie à la présidence à vie, à l’organisation d’une élection présidentielle avec les mêmes mécanismes et acteurs est plus que suspect quant à la volonté de laisser le peuple algérien s’exprimer sur son devenir », a réagi le président du RCD au discours de Gaïd Salah.

« Pour une fois que le peuple algérien a l’opportunité de recouvrer sa souveraineté et de décider du système politique qui répond à ses attentes, faisons en sorte à ce qu’il ne soit pas encore trahi. Donnons du sens à notre avenir en mettant en œuvre un processus constitutionnel pour prémunir les générations futures des échecs et turpitudes du passé », a-t-il ajouté.

Said Salhi sur Facebook : « Incroyable, Le Général Major annonce la date de la convocation du corps électoral, donc la date des élections présidentielles. »

« Lors de son discours à l’instant, le Général Major Gaid Salah suggère de convoquer le corps électoral le 15 septembre 2019 et insiste sur l’organisation des élections présidentielles dans les délais impartis. Le coup de force se précise davantage, l’Etat-Major à sa tête le général Major Gaid Salah assume bien qu’il est le pouvoir réel en dictant sa feuille de route au pouvoir politique notamment la présidence de la République d’une part et en l’imposant au peuple d’autre part. Voici un pas de plus vers le pourrissement, contre la volonté populaire au risque d’exacerber plus les tensions et d’atteinte à la stabilité et la cohésion nationales », a déclaré le vice-président de la LADDH.

Le RND réagit dans un communiqué aux nouvelles déclarations du vice-ministre de la défense nationale, en saluant le contenu de son discours.

« Le RND a accueilli avec satisfaction la proposition du chef d’Etat-major de convoquer le corps électoral avant la mi-septembre et l’organisation des présidentielles dans le délai légal ainsi que la mise en place rapide de l’instance indépendante d’organisation des élections », a écrit le parti dans son communiqué.

Abdallah Djaballah, dans une déclaration à TSA Arabi : « La date est trop proche et il y a une précipitation », a estimé le président du parti FJD, qui a expliqué que « La loi relative à la mise en place d’une instance indépendante d’organisation des élections n’est pas adoptée et les membres de cette instance n’ont pas été installés. La logique voudrait que la loi soit promulguée et les membres de l’instance installés, ensuite, viendra le tour de la convocation du corps électoral ». Il pense pense que « le peuple va boycotter ces élections si elles sont organisées avec cette rapidité parce que la date est trop proche ».

« Le peuple doit s’assurer que sa révolution a réussi et les revendications pour lesquelles il est sorti dans la rue seront concrétisées », a-t-il ajouté, en concluant que « la convocation du corps électoral ne doit pas intervenir avant le vote de la loi, la mise en place de l’instance indépendante, le départ du gouvernement Bedoui et de tous ceux qui ont eu un rôle dans la fraude électorale durant les précédentes élections ».

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