Les étudiants ont repris ce mardi leur 27ème mouvement de protestation pour réclamer un changement profond au sien du système avec tous ses symboles sans exception.
بداية مسيرة الطلبة بقسما#ثلاثاء_الطلبة #الثلاثاء27 #الجزائر pic.twitter.com/gCKY7WM1Fa
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) August 27, 2019
A la capitale, les étudiants ont entamé ce mardi 27 Août leur manifestation ce matin à partir de la place des martyrs comme à leur habitude avec une minute de silence aux victimes du concert de jeudi dernier. Ils ont empêtré le chemin vers le centre de la capitale pour arriver à la place Audin en passant par la Grande poste et le Boulevard Amirouche.
"خلاصت العطلة باصيتو بينا"#ثلاثاء_الطلبة #الثلاثاء27 #الجزائر pic.twitter.com/Ylv8GA7r0J
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) August 27, 2019
La détermination des étudiants reste intacte et insistent sur le départ de tous les symboles du système, à l’instar de Chef du gouvernement, et le Chef de l’Etat et le chef d’état-major de l’ANP et l’installation d’un Etat civil. Telles sont quelques revendications de ce mardi qui n’ont pas changé, après le discours d’hier de Gaid Salah, chef d’état-major de l’ANP, qui s’est attaqué aux partisans de la période de transition. Les étudiants réclament de leur part « l’instauration d’un Etat civil et non militaire».
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Les étudiants ont aussi rejeté le dialogue mené par l’instance de dialogue et de médiation, qui est gérée par l’ancien président de l’APN Karim Younes. « Karim Younes dégage, pas de dialogue avec les bandes » ont scandé les étudiants.
الطلبة أمام لجنة الحوار : "لجنة الحوار مشرية بالدينار"
Les étudiants devant le siège du panel de dialogue : « le panel est acheté au dinar symbolique » pic.twitter.com/sASK2tI0ZX— Khaled Drareni (@khaleddrareni) August 27, 2019
Les manifestants ont appelé comme dans leurs précédentes marches à l’application de l’article 7 et 8 de la constitution et de rendre le pouvoir au peuple. Ainsi que « la libération de secteur de la justice et de la presse ».
Dans d’autres wilayas aussi les étudiants ont été au rendez-vous à l’instar de la ville d’Oran ou plusieurs centaines d’étudiants ont marché à partir de la place D’arme vers le centre-ville, réclament le départ de l’ancien système politique et ses symboles.
