AccueilActualitéNationalL’affaire Boudiaf « reviendra en septembre», selon son fils

L’affaire Boudiaf « reviendra en septembre», selon son fils

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L’affaire de l’assassinat de l’ancien président de la République, Mohamed Boudiaf, reviendra sur le devant de la scène en septembre, a annoncé, hier, Nacer Boudiaf, le fils de l’ancien président assassiné, dans un post publié sur sa page Facebook.

Nacer Boudiaf a indiqué avoir pris du retard à déposer la plainte par souci de « constituer un dossier complet sur l’assassinat » contre les « principaux accusés dans l’affaire » qui sont, selon lui, l’ancien ministre de la défense, Khaled Nezzar et l’ancien chef des services de renseignements, le général Mohamed Mediene, dit Toufik.


Nacer Boudiaf estime que le mandat d’arrêt international lancé contre le général Khaled Nezzar « est très positif d’un point de vue juridique, car il aide à l’ouverture du dossier Boudiaf ». J’accuse Khaled Nezzar de l’assassinat, car il était ministre de la Défense et à l’époque et membre du Haut-comité de l’Etat et c’est lui qui a œuvré à convaincre Boudiaf de revenir de son exil au Maroc et prendre en charge la Présidence ».

Nacer Boudiaf a adressé la même accusation contre le général Toufik car il était à la tête des services de renseignements. Le fils du défunt président soupçonne également deux autres anciens généraux décédés, Larbi Belkheir et Abdelmalek Guenaizia, d’être impliqués dans l’assassinat de son père.

« La justice n’a pas le droit aujourd’hui de tergiverser pour rouvrir le dossier, à défaut je la considérerais comme complice dans ce grand crime », a affirmé Nacer Boudiaf, qui dit être « convaincu que l’assassinat a été commis par ces responsables militaires, avec la bénédiction de l’ancien président français François Mitterrand qui a donné le feu vert ». Pour étayer cette thèse, M Nacer Boudiaf s’est référé au récent livre publié par l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet.

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