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Procès en appel d’Ali Haddad : le parquet demande « l’aggravation des peines »

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Le parquet d’Alger a demandé hier lors du procès en appel d’Ali Haddad, patron du groupe ETRHB, « l’aggravation des peines » prononcées lors du premier procès, rapporte ce lundi 29 juillet 2019 le quotidien El Watan.

Poursuivi pour «détention illégale d’un deuxième passeport», Ali Haddad a comparu hier devant la cour d’Alger, au côté d’Hassan Boualem, directeur du Centre national de production des titres et documents sécurisés, poursuivi pour «délivrance illégale d’un document administratif».

Interrogé par le président de la Cour sur ses deux passeports,  Ali Haddad explique qu’il devait « partir pour l’Iran dans le cadre d’une mission du gouvernement avec une délégation d’hommes d’affaires. J’avais peur qu’ils me mettent le visa iranien sur mon passeport avec le visa Schengen ».

Et d’ajouter « cela m’aurait causé des problèmes avec des pays européens et surtout avec les USA, où je me déplaçais souvent. J’en ai parlé avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Il a instruit son ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, lequel a donné des instructions à son secrétaire général Mazouzi. Je ne pouvais pas savoir qu’avoir un deuxième passeport était illégal », selon le même média.

Ali Haddad a précisé, à ce propos, qu’il a toujours ses deux passeports « sans problème, de 2016 jusqu’à mars 2019».

Interrogé à son tour sur la délivrance des deux passeports à Ali Haddad, M. Hassan Boualem, l’actuel directeur du Centre de production des titres et documents sécurisés, qui comparait en liberté, répond : « c’est vrai que c’est interdit par la loi. Mais c’est une chaîne et normalement lorsqu’il y a délivrance d’un deuxième passeport, automatiquement le premier est détruit par le serveur. Lorsqu’il est présenté à la police des frontières, il est retiré. Le contrôle des passeports ne relève pas de mes prérogatives, mais de celles de la police des frontières.»

Il a précisé qu’il ne connait pas Ali Haddad. « Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, dont je dépends, m’a instruit de lui établir un passeport, je l’ai fait », a-t-il expliqué.

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