AccueilActualitéLes manifestants insistent sur la constitution d’un Etat civil et non militaire

Les manifestants insistent sur la constitution d’un Etat civil et non militaire

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La mobilisation s’est poursuivie ce vendredi pour la 23e fois. Des milliers de personnes sont sorties dans les rues pour maintenir la pression jusqu’au départ de tous les symboles du système, refusant le mode de dialogue actuel.

À la capitale, si le calme a caractérisé la matinée, le début d’après-midi a vu des milliers de personnes affluer vers le centre, aux environs de la grande poste.

Le mot d’ordre de ce 23e vendredi n’a pas changé, puisque les manifestants ont fortement réclamé l’instauration d’un État-civil. « Non pour un État militaire, oui pour un état-civil » ont-ils scandé avec détermination. Les manifestants ont aussi réclamé le départ de tous les symboles de l’ancien système, « nous avons dit : vous partez tous » ont-ils lancé en face de la faculté centrale.

Les manifestants ont aussi exprimé leur refus au dialogue qui sera entamé par les six personnes désignées hier par le chef de l’Etat tout en demandent d’appliquer l’article 07 de la constitution, qui prévoit de donner tous les pouvoirs au peuple.

Les détenus d’opinion ne sont pas oubliés par les manifestants, qui ont réclamé la libération du moudjahid Lakhdar Bouregaa, « libérez Bouregaâ » ont scandé les milliers de personnes qui sont descendues dans les rues d’Alger bravant la forte chaleur de ce vendredi.

Femmes, enfants, vieux et jeunes ont insisté durant la marche de ce vendredi sur la libération des détenus d’opinion. « Libérez les détenus » a largement retenti dans la rue d’Alger en ce jour.

Bien que les autorités ont diminué le dispositif sécuritaire placé à Alger, il demeure que le nombre des policiers était important sur plusieurs places à Alger.

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