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La croissance de la demande d’électricité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord va ralentir avec la baisse des subventions

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La demande en électricité devrait freiner considérablement dans les cinq prochaines années au Moyen Orient et en Afrique du Nord en raison de réformes des subventions publiques qui font grimper les prix, selon un rapport d’une banque de développement.

La demande en électricité de ces pays ne devrait croître que de 3,8% dans les cinq prochaines années, alors qu’elle avait bondi de 5,6% par an entre 2007 et 2017, selon un rapport publié lundi de l’Arab Petroleum Investment Corp (Apicorp), basée en Arabie saoudite et issue de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPEP).

Le ralentissement est dû aux réductions importantes des subventions gouvernementales qui ont entraîné une hausse des prix dans la plupart des pays arabes, ainsi qu’à la croissance économique plus faible résultant de la chute des revenus pétroliers, selon ce rapport. Selon l’Apicorp, la région Mena, qui regroupe les pays arabes et l’Iran, doit augmenter ses capacités de production électrique de 88 gigawatts d’ici 2023, soit 117 gigawatts de moins que les prévisions publiées par l’Apicorp l’an passé. Le coût des nouveaux projets nécessaires pour répondre à la demande a lui aussi été revu à la baisse, à 209 milliards de dollars (185,32 milliards d’euros), au lieu des 260 milliards de dollars prévus en 2018, selon ce rapport.

La majorité des pays arabes, à commencer par l’Arabie saoudite, puissance pétrolière, et l’Égypte, le pays le plus peuplé de la région, ont drastiquement diminué les aides publiques notamment au carburant et à l’électricité, faisant plus que tripler les prix. Selon l’Apicorp, les pays de la région produisent une électricité de plus en plus « propre », notamment via le solaire ou le nucléaire.

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