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21ème vendredi à Alger : « Pour un Etat civil et non pas militaire » répondent les manifestants

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Les Algériens sont sortis massivement ce 21ème vendredi consécutif de manifestation à Alger pour réitérer une nouvelle fois les revendications du Hirak.

Tout comme les précédentes vendredis, la capitale Alger a été quadrillée par les services de l’ordre. Plusieurs dizaines de fourgon de police occupent les principales artères d’Alger-Centre, les accès de la capitale ont été fermés par la gendarmerie.

Malgré ce climat de confinement instauré par un dispositif policier impressionnant déployé au niveau de la capitale, des milliers de manifestants ont bravé les mesures répressives des forces de l’ordre et toutes les autres entraves dressées contre eux.

Ils ont réitéré les revendications du Hirak depuis son début le 22 février dernier, en rejetant le dialogue et les élections sous la direction des symboles restant du système.

La marche à Alger a commencé avec le slogan « Dawla Madania, machi 3askariya » (Etat civil et non pas militaire) en réponse au chef de l’armée Ahmed Gaïd Salah, qui a qualifié mercredi dans un nouveau discours, les manifestants revendiquant « Un Etat civil et non pas militaire », de « traître », à la soldes de cercles hostiles à l’armée et à l’Algérie.

« (…) un Etat que le Commandement de l’Armée Nationale Populaire œuvre résolument à atteindre dans des conditions de sécurité et de stabilité, en dépit des embûches que sèment sur son chemin certains de ceux qui répugnent le bon déroulement de ce processus constitutionnel judicieux, à l’instar des slogans mensongers, aux intentions et objectifs démasqués comme réclamer un Etat civil et non militaire », a déclaré Gaïd Salah, en ajoutant que « ce sont là des idées empoisonnées qui leur ont été dictées par des cercles hostiles à l’Algérie et à ses institutions constitutionnelles. Des cercles qui vouent une haine inavouée envers l’Armée Nationale Populaire (…) et envers son Commandement national ».

Les manifestants ont également réclamé la libération des détenus d’opinions, notamment, les manifestants arrêtés pour port du drapeau Amazigh, désormais, interdit lors des marches sur instruction de Gaïd Salah. Ils ont aussi réclamé la libération du Moudjahid Lakhdar Bouregaâ.

Les services de sécurité ont procédé comme les trois derniers vendredis, à la fouille des passants portant des sacs à dos ou soupçonnés de venir des autres wilayas. Plusieurs interpellations parmi les manifestants ont été effectuées.

De l’huile a été versé sur les bords des escaliers menant au métro et sur les lampadaires, afin d’empêcher les manifestants de monter ou surtout, d’accrocher des drapeaux.

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