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Révision de la loi électorale avant la prochaine présentielle

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Dans son discours prononcé ce mercredi, dans lequel il a retiré son appel à un dialogue inclusif, le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah a tracé une feuille de route pour la préparation de la prochaine  élection présidentielle et qui passera par une révision de la loi électorale.

Bensalah a assuré, à ce propos, que « les participants au dialogue auront la liberté de discuter et de débattre des conditions à réunir pour garantir la crédibilité du scrutin et aborder l’ensemble des aspects législatif, réglementaire et organisationnel de cette élection, y compris le déroulement du calendrier électoral, ainsi que les mécanismes de son contrôle et de sa supervision ».

Il a insisté, dans ce contexte, sur le fait que le dialogue « devra nécessairement se concentrer sur l’unique objectif stratégique que constitue l’organisation de l’élection », qui « devrait se tenir à une date la plus rapprochée possible » et se dérouler « dans le cadre de la Constitution qui impose la préservation de l’État, respect des Institutions et la prévalence de l’intérêt supérieur de la Nation ».

Le dialogue devrait, en outre, axer ses discussions sur « l’organe ou l’autorité électorale indépendante à mettre en place » et qui « aura pour mandat d’organiser et de contrôler le processus électoral dans toutes ses étapes ». « Il s’agira de débattre et d’arrêter la configuration de cette entité et de fixer ses missions et attributions, son mode d’organisation et de fonctionnement ainsi que sa composante, y compris, éventuellement, les personnalités consensuelles devant la diriger », a-t-il détaillé.

Pour le chef de l’Etat, cette entité qui va se substituer à l’administration publique « sera appelée à intervenir sur tout le territoire national et aura, en conséquence, des démembrements au niveau des wilayas, des communes et des circonscriptions électorales de notre communauté à l’étranger ».

Une loi spécifique devrait être adoptée pour permettre la mise en place de cet organe, a affirmé M. Bensalah qui a souligné, en outre, la nécessité d’adapter, en conséquence, le dispositif législatif et réglementaire, notamment la loi électorale. Il a relevé ainsi la nécessité de réviser cette loi pour « y introduire toutes les garanties, à même de faire en sorte que ce scrutin puisse répondre à toutes les exigences d’impartialité, de régularité et de transparence ». « Comme il sera également nécessaire d’examiner l’articulation entre cet organe qui sera créé et la Haute instance indépendante de surveillance des élections, prévue par la Constitution, dont il est possible de revoir la composition », a-t-il ajouté.

Pour le chef de l’Etat, l’élection présidentielle « reste la seule solution démocratique viable et raisonnable » pour transcender les écueils de cette étape cruciale de l’histoire de l’Algérie ».

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