Comme le précédent vendredi, la police a assiégé une nouvelle fois, aujourd’hui, le siège du RCD à Alger Centre, pour empêcher les membres et les militants du parti de participer au 19e vendredi consécutif des marches contre le système.
Dès la matinée, un dispositif de plusieurs policiers a été déployé devant le siège du RCD situé à la rue Didouche Mourad.
Quelques heures plus tard, la police a donné l’assaut et a arrêté des membres et des militants du parti.
Si quelques uns des membres et militants arrêtés dont la députée Mme Fetta Sadat ont été libérés, d’autres sont toujours en détention. Il s’agit, d’Abdeghani Ouali, membre du bureau régional RCD d’Alger et Menad Ait Fella, membre du conseil universitaire RCD de Tizi Ouzou, et de Samira Messouci, élue à l’APW de Tizi Ouzou.
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Cette dernière, selon les dernières informations, elle est placée en garde à vue, et sera présentée, dimanche, devant le procureur de la république près le tribunal de Sidi Mhamed à Alger.
En réaction à la répression policière, le siège et l’arrestation de plusieurs élus et militants du parti, le président du RCD Mohcine Belabbas, présent à la marche à Alger, a qualifié cet acte de « honteux ».
« En 2019, il ne reste à Gaïd Salah que d’arrêter des femmes. C’est irresponsable de la part de quelqu’un qui se croit que c’est lui qui va sauver la pays. Cette année, Gaïd Salah est devenu le chef de l’Etat, le premier ministre, la justice et c’est lui le parlement », a-t-il déclaré au micro de Berbère Télévision.
« Il faut qu’il comprenne que, ce n’est pas comme ça qu’il va stopper les Algériens, les Algériens ont continuer de sortir dans la rue, parce qu’ils sont déterminés pour faire tomber ce système et ses symboles, et parmi eu Gaïd Salah », a-t-il ajouté.
« Nous savions bien qu’il arrivera le jour où le pouvoir allait essayer d’affaiblir le peuple Algérien qui sorte dans la rue », a-t-il dit, estimant que « le pouvoir cherche a revenir en force à travers ses pratiques pour gérer la situation comme il le veut et comme il le fait depuis 1962 jusqu’à aujourd’hui, c’est-à-dire, c’est l’armée qui va gouverner une autre fois ».
Mohcine Belabbas a appelé le peuple Algérien à continuer de lutter, car, rien n’est acquis sans la lutte.
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