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Le gouvernement abandonne le financement non-conventionnel

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Le gouvernement semble abandonner le financement non conventionnel entamé depuis 2017 pour faire face au déficit budgétaire que connait le pays.

C’est le ministre de Communication et porte-parole du gouvernement, Hassan Rabhi, qu’il a déclaré ce dimanche 23 juin en indiquant que «  le temps du financement non conventionnel est révolu ».

Rabhi a expliqué en marge du lancement d’un programme de formation sur l’environnement au profit des journalistes, que « le Gouvernement a pris des mesures préventives qui permettront  de préserver notre économie contre des chocs ». Car selon lui, « le plus important est la responsabilité de la protection de l’économie du pays et la sécurisation de ses instituions est une affaire de tous ». 

Le porte-parole du gouvernent a indiqué que « si nous travaillons fort et connaissons toutes les capacités du pays et si nous contribuons à la promotion du dialogue entre les membres de la même société nous pouvons passer pacifiquement à une nouvelle période ». «Assurez-vous l’Algérie ira bien, si Dieu le veut » a-t-il ajouté.

Pour rappel, le montant des crédits accordés au Trésor public avait atteint au 31 janvier 2019 le montant de 6.556 milliards de dinars, selon les chiffres révélés par Ahmed Ouyahia.

Le financement non-conventionnel est une décision adopté par le gouvernement Ouyahia en 2017 « pour éviter le recours au fiancent extérieur». Ainsi, l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia a convaincu le parlement pour amender la loi sur la monnaie et le crédit.

Dans une note récente, la Banque d’Algérie a essayé de se laver les mains, on indiquant qu’elle a émis des rapports dans lesquels elle a mentionné son refus à cette méthode de financement, inculquant ainsi, la responsabilité à l’ex-Premier ministre Ouyahia.

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