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16e vendredi à Alger : Les manifestants au rendez-vous malgré le dispositif sécuritaire impressionnant

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Le mouvement populaire contre le système a abordé, ce vendredi 7 juin 2019, son 16e acte au lendemain de l’Aïd. Après un mois de Ramadhan éprouvant, durant lequel la mobilisation est restée intacte.

Pour cet acte 16 du Hirak contre le système et ses symboles, qui n’a pas encore réalisé ses objectifs, même si des acquis incontestables ont été arrachés, il est fort parier que la mobilisation s’accélère et se renforce.

A Alger, malgré le dispositif sécuritaire impressionnant déployé, les manifestants étaient au rendez-vous dès  la matinée de ce vendredi. Femmes et Hommes, Jeunes et vieux, enfants, avec la même détermination des précédentes manifestations, affluent sans arrêt vers le centre d’Alger.

Les policiers déployés en grand nombre, ont occupé dès les premières heures de la matinée l’esplanade de la Grande Poste, ils ont fermé le tunnel des facultés, et cette fois, ils ont bloqué la trémie de la Rue Hassiba d’où affluent généralement les manifestants qui viennent du côté de la Place du 1er Mai et ses environs.

Le ton est donné par les premiers manifestants

Les manifestants déjà sur place, entre la Place Audin et la Grande Poste ont donné le ton. Ils ont scandé les mêmes slogans hostiles au système, notamment, le chef d’Etat par intérim Abdelkader Bensalah, le chef de l’Armée Ahmed Gaïd Salah. « Yetnahaw Ga3″, Gaïd Salah dégage », « Bensalah dégage ».

« Etat civil et non militaire »

En attendant les milliers de manifestants qui vont affluer vers Alger Centre juste après la prière du vendredi. La mobilisation s’annonce grandiose.

Interpellations de manifestants à Alger Centre et accès à la capitale bloqués

Comme les précédents vendredis de marches contre le système à Alger, les barrages filtrants de la gendarmerie ont été placés au niveau des accès à la capitale, rendant difficile le trafic. Les manifestants qui ont décidé de rallier Alger par bus se sont ainsi retrouvés bloqués dans des interminables bouchons créés par les barrages filtrants de la gendarmerie.

A Alger Centre, les policiers ont procédé à plusieurs interpellations parmi les premiers manifestants arrivés sur place.

Cependant, ce qui est très attendu durant ce 16e vendredi de mobilisation contre le système, c’est la réponse du peuple à travers toute les wilayas, à la nouvelle offre de dialogue du chef de l’Etat intérimaire, Abdelkader Bensalah, lui-même fortement contesté durant les plus de trois mois de la vie du Hirak.

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