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La crise politique en Algérie vue par l’Institut des États-Unis pour la paix

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L’institut des États-Unis pour la paix (USIP), une institution fédérale américaine fondée par le Congrès, a estimé hier qu’ « il semble de plus en plus improbable que l’Algérie organise les élections présidentielles le 4 juillet ».

« À ce jour, seuls deux candidats ont annoncé leur intention de se présenter à la présidence. Les deux sont des inconnus politiques: l’un est ingénieur en aéronautique et l’autre est à la tête d’une entreprise de médicaments vétérinaires. Plusieurs maires et magistrats locaux ont déjà déclaré qu’ils ne soutiendraient pas les élections du 4 juillet », a indiqué Thomas Hill, responsable de programme pour l’Afrique du Nord à l’USIP.

Il a souligné que « l’armée algérienne supervise la transition et a promis d’organiser des élections présidentielles le 4 juillet. Mais il ne semble pas y avoir de candidat crédible. L’élection peut-elle avoir lieu le 4 juillet? Pourrait-il atténuer la crise politique dans le pays?, s’est-il interrogé.

Il a indiqué que « la colère et la frustration qui se sont manifestées en premier en Tunisie en 2011 se font ressentir au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. L’Algérie et le Soudan sont les exemples les plus visibles aujourd’hui, mais ils ne sont en aucun cas uniques », affirme le responsable, précisant que « le Maroc continue à faire face à des révoltes populaires similaires mais à une échelle beaucoup plus faible, mais le potentiel pour quelque chose de plus important existe ».

M. Thomas Hill estime que « les endroits qui suivent le plus près l’Algérie sont au Golfe, où il y a une réelle crainte au sujet de ce que la démocratie signifie dans le monde arabe. »

Il a rappelé que « ce que nous voyons aujourd’hui en Algérie est en fait une continuation de la révolte populaire qui s’est déclenchée en 2011 en Tunisie – le soi-disant printemps arabe», ajoutant que « les gens oublient souvent que l’Algérie a également connu des révoltes populaires en 2011, mais le régime de Bouteflika a acheté la paix en augmentant des subventions du gouvernement et en promettant d’élargir les libertés sociales ».

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