AccueilActualitéNationalUn millier de personnalités françaises réclament la libération de Louisa Hanoune

Un millier de personnalités françaises réclament la libération de Louisa Hanoune

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Un millier de personnalités françaises, composés de militants politiques et syndicaux, défenseurs des droits de l’Homme, universitaires, ont signé un appel à travers lequel ils ont réclamé « la libération immédiate » de la Secrétaire Générale du Parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune, placée sous mandat de dépôt et inculpée de « complots » dans son pays, selon un communiqué, relayé par Le Point.

« Louisa Hanoune est connue partout depuis des années pour ses prises de position et son combat intransigeant en défense de la démocratie, des libertés, des droits des femmes et toujours du côté des peuples et des opprimés. Que l’on soit d’accord ou pas avec ses positions politiques, rien ne peut justifier sa mise en détention. NOUS DEMANDONS SA LIBÉRATION IMMÉDIATE », ont écrit les signataire de cet appel.

L’Appel a été signé, notamment, par l’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le patron du parti de gauche radicale La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, le secrétaire général du syndicat CGT Philippe Martinez ou le président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme, Maître Henri Leclerc.

Les initiateurs de l’appel ont précisé qu’il a déjà été signé par « plus d’un millier de personnes ».

Rappelons que, Louisa Hanoune a été convoquée par le tribunal militaire de Blida pour être entendue en tant que témoin dans ce qui est appelé l’affaire Saïd Bouteflika et les généraux Toufik et Tartag. Après son audition par le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida, ce dernier a requis la détention provisoire contre Mme Hanoune, qui se trouve incarcérée depuis le 9 mai dernier à la prison civile de Blida.

La SG du PT est poursuivie dans la même affaire que Saïd Bouteflika et les généraux Toufik et Tartag accusés d’atteinte à l’autorité de l’Armée et complot contre l’autorité de l’Etat. Ils ont été placés en détention provisoire le 5 mai dernier par le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida.

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