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Khalida Toumi s’exprime sur l’incarcération de Louisa Hanoune

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L’ancienne ministre de la culture et amie très proche de Louisa Hanoune, Khalida Toumi, a apporté, ce samedi 11 mai 2019, son soutien à la secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT) incarcérée depuis jeudi dernier dans un pénitencier civil à Blida, après avoir été entendu par le juge d’instruction près le tribunal militaire de la même ville.

Présente lors d’une réunion au siège du PT pour décider des mesures à prendre pour exiger a libération de Louisa Hanoune, Khalida Toumi a qualifié les images de la SG du PT de diffusées en boucle par les chaînes de télévisions de grave atteinte aux droits de l’Homme. Elle a expliqué qu’elle a été filmée sans qu’ils demandent son avis. « Même la loi algérienne dans le cadre de la Constitution à laquelle s’attache le pouvoir actuel, interdit ce genre de comportement », s’est indignée l’ancienne ministre de la culture.

« Il a été dit que, Louisa Hanoune a été convoquée en tant que témoin dans le cadre de l’affaire concernant le général Mohamed Mediène (Toufik), le général Tartag, et Said Bouteflika. Je suis allée et lue ce qui été publié officiellement sur cette affaire (…) », a-t-elle indiqué, ajoutant que « je soutiens Louisa Hanoune car, je sais pourquoi je le fais. Et jusqu’à présent, on ne sait pas pourquoi elle a été emprisonnée ».

« Supposant que, Mme Louisa Hanoune a participé à une réunion, ce qu’elle n’a pas fait. Elle a rencontré des gens le 30 mars, et ce jour-là, l’ex-président était toujours en poste, et Said Bouteflika était toujours le conseiller spécial du président, aussi, Tartag était toujours le responsable d’un corps de sécurité important. Ce que je veux dire, si Louisa Hanoune a rencontré ces gens, elle est une femme politique qui est dans son rôle, même si elle a rencontré le conseiller du président, pour débattre de la solution de la crise politique. Un dirigeant politique est dans son rôle de rencontrer tout le monde », a-t-elle expliqué.

L’ancienne ministre a qualifiée son incarcération de « virage dangereux », tout en espérant qu’elle va être libérée et que l’erreur ne sera pas reproduite avec d’autre.

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