Accueilla deuxDepuis Kherrata, Karim Tabou critique violemment Gaïd Salah

Depuis Kherrata, Karim Tabou critique violemment Gaïd Salah

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Le président du parti Union Démocratique et Sociale (UDS) (non agréé) Karim Tabou, a violemment critiqué, mercredi soir, le chef de l’Armée le Général-major Ahmed Gaïd Salah.

« Il est impossible de considérer l’Algérie comme une puissance régionale, avec un chef de corps d’Armée qui n’a ni capacité intellectuelle ni capacité politique pour gérer un pays comme l’Algérie », a-t-il lancé, lors d’une conférence-débat animée dans la ville de Kherrata à 60 km à l’est de la wilaya de Béjaïa.

Une rencontre organisée à la salle de cinéma de Kherrata à l’occasion de la commémoration du 74ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945 et à laquelle ont pris part également, l’avocat Me Mostefa Bouchachi, le sociologue Nacer Djabi.

Devant une salle archicomble, Karim Tabou a ajouté que « l’Algérie a besoin d’un chef de corps d’Armée âgé de 40 ans », estimant qu' »aujourd’hui, le monde vit l’ère des guerres électroniques et développées. Le monde d’aujourd’hui vit une concurrence politique, économique et stratégique très rude, qui nous exige à avoir des dirigeants capables de prévoir l’avenir et relever les défis les problèmes soulevés dans la région », a-t-il dit.

« L’Algérie avec son envergure et sa jeunesse, a besoin d’une institution militaire forte qui peut relever tous les défis et faire face à toutes les difficultés existantes », ajoutant que l’Algérie « n’a pas besoin d’un chef qui a transformé une institution en un parti politique et en institution de répression, et qui manœuvre contre tout un peuple qui a revendiqué la liberté ».

« Nous sommes en totale communion avec l’histoire, dans ce village, dans cette commune, dans cette ville des hommes braves, ville du militantisme et des hommes. C’est une occasion pour faire entendre notre voix depuis Kherrata, à Monsieur le chef de corps d’Armée et à tous les symboles de la bande, comme l’avait fait entendre Kherrata au colonialisme français, nous le ferons pour ce néo-colonialisme », a-t-il encore déclaré.

Lors de son intervention, Karim Tabou a insisté sur la nécessité de libération de la parole et de tous les espaces de débats dans tous les domaines.

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