Le quotidien français, le Figaro, est revenus sur les arrestations de Said Bouteflika et les deux ex-généraux de renseignements en qualifiant les images des faits «d’irréaliste».
«Les images des trois hommes montant les marches du tribunal militaire de Blida ont quelque chose d’irréaliste» a estimé le Figaro dans son édition du Lundi. Cette irréalité réside dans le fait que « dimanche soir, ceux qui comptaient il y a moins de trois mois parmi les personnages les plus influents du pouvoir algérien ont dormi en prison» a précisé un article du quotidien
Reprenant un témoignage d’un proche du réseau du DRS, il a été indiqué que « même Bouteflika n’aurait jamais envoyé Toufik en cellule ». La même personne a précisé que « cette brutalité, à la veille du ramadan, qui n’est certainement pas le fait de Bensalah (le président par intérim), est signée Gaïd Salah !».
Le quotidien français, estime que ce geste a pour objectif de «donner des garanties à une rue de plus en plus radicalisée dans sa logique du « dégagisme ». Poursuivant sa lecture de ces évènements, Le Figaro, a qualifié la situation que traverse actuellement le chef d’état-major de l’armée de «délicate». Car des slogans ont « ciblé directement patron de l’armée, lors de la dernière marche du vendredi. De ce fait, il est considéré que Gaid Salah « souhaite esquiver la colère populaire tout en tentant de maintenir une feuille de route, celle de la transition, rejetée par les manifestants, le tout alors que lui-même fait partie des figures du régime Bouteflika » a estimé le quotidien proche de la droite française. D’ailleurs, c’est que qui explique que parfois « Ahmed Gaïd Salah à trancher dans le vif, accentuant paradoxalement la pression de la rue sur lui».
A la fin, le Figaro s’est basé les déclaration de l’ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche , qui a indiqué qu’il « serait naïf de croire que le changement des hommes est la réponse et que leur remplacement par d’autres honnêtes et engagés garantirait les espérances du hirak (mouvement) ».