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Ali Benflis : « J’ai toujours condamné le crime économique et financier »

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« Il est important que la justice joue son rôle pleinement dans la lutte contre la corruption, et suit son cours, mais il est plus important que ses efforts soient connus et compris. Notre pays a connu plusieurs campagnes de « mains propres » qui ont eu des effets choquants, et il est plus que nécessaire que l’opinion publique soit convaincue que la poursuite de la justice n’a rien à voir avec les opérations précédentes et qu’elle fait partie d’un atelier Le grand changement que le peuple algérien cherche à ouvrir ». C’est avec ces propos que s’est exprimé le président du parti Talaie El Hourriyat, Ali Benflis dans une déclaration sur la lutte contre la corruption.

« Ce que l’on appelle la « corruption », je l’ai appelé, il y a cinq ans, un crime économique et financier majeur, et je l’ai toujours condamné à ce jour » a-t-il dit.

Il explique que depuis la présidence de 2014, le programme politique du parti qu’il dirige comporte une stratégie globale et cohérente de prévention et de lutte contre ce fléau.

Depuis lors, la conférence constituante du parti, ainsi que les réunions de son comité central, ont adopté régulièrement un règlement de lutte contre ce grand crime économique et financier, qui a causé la destruction massive de l’économie nationale et, en grande partie, un gaspillage indescriptible de plus de 1200 milliards de dollars de revenus obtenus par le pays à la suite d’une décennie de crise financière renforcée par une hausse sans précédent des prix du pétrole, poursuivra-t-il.

« C’est un crime qui s’est mis à genoux dans une économie nationale qui attendait un avenir prospère grâce à ces difficultés financières, tant pour le décollage économique que pour le peuple de son peuple. Ce pillage féroce, qui constitue un pillage généralisé des ressources du pays, n’a été élevé que par la complicité d’alliances fortes liées à des niveaux politiques supérieurs de l’état et de l’administration publique. Ce pillage n’a pu aboutir qu’en l’absence de l’immunité absolue et de l’immunité absolue », précisera MBenflis.

Selon lui, « la justice est en train de briser les murs de l’immunité et des sanctions qui, depuis longtemps, sont les principaux crimes économiques et financiers ».

« Cela étant, il est essentiel que la justice joue son rôle, mais il est très important qu’il passe sans aucun doute sur son dynamisme et n’ait pour but que la priorité de la loi et l’égalité de tous devant lui. En faisant preuve de rigueur, il peut faire taire les doutes sur la répression et la vengeance, et agir de manière à ne pas montrer qu’il s’agit de discrimination ou de vengeance », poursuivra MBenflis.

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