Le groupe Cevital a réagit aujourd’hui à l’incarcération de Issad Rebrab en apportant des explications sur le sujet qui oppose Cevital à la justice.
Selon le groupe Cevital, Issad Rebrab n’est pas inculpé « ni d’une d’affaire de corruption, ni de détournement, ni de dilapidation de deniers publics », comme cela est rapporté par certaine presse, mais cette mesure judicaire porte uniquement sur la filiale EvCon Industry, « basée à notre connaissance sur des allégations de fausses déclarations, de surfacturation et d’importation de matériel usagé, objet d’une plainte des services des Douanes algériennes datant de 2018».
«Cette plainte a été déposée sur la base d’une seule et unique expertise, effectuée à la demande de la Direction des Douanes. Comme la loi nous le permet, nous nous sommes adressés au tribunal d’Alger pour la désignation d’un nouvel expert » rapporte un communiqué du groupe Cevital.
Une demande qui a était favorable auprès du tribunal mais « les services des douanes ont fait appel, pourtant, « cette contre-expertise aurait certainement permis d’apporter davantage d’éléments d’appréciation sur la valeur des équipements » regret le groupe dans le même communiqué. De ce fait, « malgré cette réticence inexplicable des services des douanes », Cevital a introduit auprès du tribunal « une autre demande pour un nouvel expert. Elle est toujours en cours de traitement».
Toutefois, le groupe « réaffirme que ces équipements de dernière technologie ont été fabriqués exclusivement et sur mesure pour un projet inédit de production d’eau-ultra-pure et de traitement des eaux (EvCon) » et rappelle que « ces équipements, acquis sur fonds propres, sont bel et bien neufs et que la valeur déclarée correspond à leur valeur réelle».
Enfin, « Issad Rebrab et ses 18000 collaborateurs restent sereins et déterminés et ont pleine confiance en la justice de notre pays pour faire éclater la vérité et lui permettre de recouvrer au plus vite sa liberté » précise la même source.
