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Gaid Salah accuse l’opposition de vouloir « entraîner le pays dans la violence et l’anarchie »

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Le chef d’état-major de l’armée nationale populaire (ANP), Ahmed Gaïd Salah a critiqué l’attitude de l’opposition qui a boycotté la conférence de consultation initié par la présidence pour la mise ne place d’une commission indépendante pour l’organisation de l’élection présidentielle prochaine.

« nous avons constaté l’apparition de certaines voix qui ne veulent aucun bien à l’Algérie, appelant à l’entêtement et l’acharnement à maintenir les mêmes positions préétablies, sans tenir compte de tout ce qui a été réalisé, le rejet de toutes les initiatives et le boycotte de toutes les démarches, y compris l’initiative de dialogue qui est censée être un des mécanismes civilisées qu’il y a lieu de valoriser, notamment dans ces circonstances particulières que vit notre pays dans un discours prononcé aujourd’hui lors de sa visite dans la première région militaire.

Ainsi, il y a lieu « de mettre à profit toutes les opportunités pour aboutir à une convergence des visions et un rapprochement des points à même de permettre d’aboutir à une solution, voire plusieurs, à la crise dans les plus brefs délais » a souligné le chef d’état-major de l’ANP qui averti au même temps, car « si la situation perdure davantage elle aura des conséquences néfastes sur l’économie nationale et sur le pouvoir d’achat des citoyens, surtout que nous sommes à la veille du mois sacré de Ramadhan ».

Selon Gaid Salah, « tout cela confirme que ces voix et ces positions obstinées œuvrent à entraîner le pays vers le piège du vide constitutionnel et le faire entrer dans la spirale de la violence et de l’anarchie, ce que refuse catégoriquement, à la fois, tout citoyen dévoué à sa patrie et l’Armée Nationale Populaire ».

Le vice-ministre de la défense nationale, en s’adressant à l’opposition dira que « le peuple algérien est souverain dans ses décisions, et c’est à lui qu’il appartient de trancher la question lors de l’élection du nouveau président de la République, qui aura la légitimité requise pour satisfaire le reste des revendications populaires légitimes».

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